Lacq-Orthez : nos textiles polluent trop, mais il existe des solutions

A l’occasion de la semaine européenne de…

A l’occasion de la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets coordonnée par l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) sur le thème du textile cette année, le CCLO propose de nombreuses animations pendant six jours. Du 19 au 26 novembre, les équipes investiront les marchés, commerces et bibliothèques du territoire avec des animations ludiques et pratiques pour réduire et valoriser les déchets textiles.

Ainsi, on peut « réduire facilement à la source nos déchets textiles sanitaires en passant du jetable au lavable, meilleur pour la santé, l’environnement et le porte-monnaie », exhortent les animateurs. Qui présentera des trousses zéro déchet à adopter dans la cuisine et la salle de bain (éponges, couvre-vaisselle, cotons, culottes menstruelles, couches, etc.).

74 bornes à vêtements

En ce qui concerne la réutilisation, les ateliers Furoshiki vous permettront d’apprendre l’art de plier des chutes de rideaux ou des foulards dans de beaux emballages cadeaux en tissu. Enfin, on peut essayer de recycler sans se tromper en jouant au trieur professionnel, plongé dans un tapis d’un centre de tri des déchets grâce à des lunettes de réalité virtuelle.

Globalement, nous achetons 40 % de vêtements en plus qu’il y a quinze ans. « L’industrie textile émet chaque année quatre milliards de tonnes de CO2, soit plus que le transport aérien et maritime réunis, soulignent les organisateurs de la rencontre. C’est aussi une grande consommatrice d’eau et de pesticides (pour la culture du coton par exemple). »

De plus, chaque année 240 000 tonnes de microparticules de plastique sont rejetées dans les océans dues au lavage de nos vêtements synthétiques, principalement des produits pétroliers. Et moins de 1% des textiles sont recyclés.

Dans le département, le recyclage s’organise, grâce notamment aux 74 bornes vêtements Le Relais réparties sur le territoire du CCLO. En 2021, 248 tonnes de vêtements, chaussures et tissus (hors textiles sanitaires) y ont été déposés, leur donnant une seconde vie grâce au réemploi ou au recyclage.