Prime de 100 euros, vignette verte… Ce qui pourrait changer pour votre assurance auto et habitation

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Written By Vincent Bourdieu

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Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire reçoit mardi à Bercy les représentants du secteur des assurances, une semaine après le secteur bancaire. L’enjeu de la rencontre, obtenir des assureurs des tarifs le plus stable possible en 2023. Pour accéder à la demande du gouvernement, les professionnels ont plusieurs demandes à faire valoir. Bras de fer à venir.

Y aura-t-il un bouclier tarifaire dans l’assurance après l’énergie et les banques ? Le premier tour s’est tenu fin juin à Bercy, les retrouvailles sont prévues mardi au ministère de l’Economie entre Bruno Le Maire et les assureurs. Les professionnels du secteur vont argumenter auprès du numéro 2 du gouvernement leurs politiques, qu’ils jugent « vides » compte tenu de leurs valeurs, et demander des compensations pour rester dans le 2023, sur fond de crise économique et énergétique. Si l’Etat exige des engagements de prix, les assureurs auront de nombreuses requêtes pour contester l’adjudication.

Assurance habitation

Sécheresse, incendie, inondation… Les catastrophes climatiques se multiplient en France. Les assureurs français ont déclaré qu’entre janvier et août 2022, ils avaient généré 1,4 million de sinistres pour un coût pour le secteur de l’assurance de 5,2 milliards d’euros. Par conséquent, la hausse des prix des logements devrait être alarmante.

Le comparateur Assurland table sur une moyenne comprise entre 3 et 3,5 % en 2023, du fait « du coût des accidents, qui est entretenu par la caisse d’indemnisation d’urgence ». Pour l’instant, la majoration maximale s’élève actuellement à 12 % sur la MRH ndlr) et 6% sur les contrats d’assurance automobile. L’évaluation à 18%, le chiffre que disent les experts, aura un impact financier négatif pour tous les assurés, mais pas encore. »

L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution de la Banque de France prévoit une augmentation du coût des assurances de 130 à 200 % d’ici 30 ans. Si le gouvernement et les assureurs ne s’entendent pas sur ce point, le risque est de voir une augmentation « presque unanime » de chaque contrat d’environ 10 euros pour le changement climatique, compare la société Facts & Analogie. Il s’avère qu’il s’attend à une hausse moyenne comprise entre 3 et 5 % l’an prochain pour les contrats d’assurance habitation.

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Assurance auto

Le gouvernement force les tarifs payés par les assureurs. Pour Real & amp; Données (F&F), les contrats en attente ont augmenté de 3 à 5 %. Assurland mise sur une hausse comprise entre 2,5 et 3 %. Les raisons invoquées sont les mêmes : la hausse du prix des articles spéciaux et l’amélioration des voitures (+3,5 % en un an). A titre d’exemple, le prix moyen des rétroviseurs avant gauche (appelés « driver ») a augmenté de +7,7% en 2022 par rapport à l’indice 2021 de F&F.

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Face à cette situation, le gouvernement et les assureurs se sont mis d’accord sur le principe d’un chèque de 100 euros pour les chômeurs de moins de 25 ans. Mais ce n’est pas tout et les secondes ont deux objectifs principaux.

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Pour maîtriser leurs dépenses, le projet demande le développement de l’utilisation de pièces recyclées. Actuellement, « seulement 3% des zones qui évoluent dans les sinistres sont couvertes par les assureurs », écrit France Assureurs dans un communiqué. On note cependant que ce taux est de 8% pour les voitures entre 10 et 15 ans et de 20% pour les voitures de plus de 15 ans.

C’est aussi un défi de taille car le monopole des fabricants de pièces dites visibles comme les rétroviseurs, les casques ou le cuir est révolu. La concurrence peut baisser de 30 à 40 % les prix des articles spéciaux. Les primes d’assurance automobile finiront par payer.

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Simplifier la vie des usagers, lutter contre la fraude et réduire les coûts pour les assureurs : sur le papier, supprimer le machin vert est un processus gagnant-gagnant. Dans les tuyaux depuis longtemps, cela peut devenir une réalité. Pour changer, le Fichier des Véhicules Assurés (FVA), créé en 2016 par les assureurs et partagé depuis 2019 avec les forces de l’ordre, sera utilisé.

Ce fichier, « qui compte aujourd’hui 56 millions de véhicules avec des polices d’assurance enregistrées quasiment en temps réel (pénalités, modifications, annulations) » selon la certification française, est alimenté en temps réel par tous les experts. Il mentionne l’immatriculation du véhicule, le nom de l’assureur ainsi que le numéro du contrat d’assurance et sa durée de validité.

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