Les assureurs annoncent des hausses de prix dans les secteurs de l’automobile, de la santé et de l’habitation en 2023. En ce qui concerne ce dernier segment, la révision est imposée par la multiplication des phénomènes climatiques à partir de début 2022. Seule consolation pour France Assureurs, le taux de progression est inférieur à l’inflation.
Les futures primes d’assurance habitation alourdies par des coûts de sinistres colossaux
Les dégâts causés par les phénomènes naturels successifs depuis le début de cette année. Les tempêtes de grêle, les inondations, les orages et les incendies ont eu des coûts colossaux. Selon France Assurances (FA),
Toutefois, ces chiffres seront pris en compte dans le calcul des primes applicables à partir du 1er janvier suivant. Les Français sont donc susceptibles de payer plus cher cette couverture indispensable.
Propriétaires ou locataires auront intérêt à profiter de leur droit à la résiliation annuelle du contrat pour passer à une offre plus attractive, la comparaison étant facilitée par des outils de simulation d’assurance habitation en ligne.
Malgré ces prévisions pessimistes, Florence Lustman, la présidente de cette fédération qui compte le plus d’adhérents, assure que « les assureurs n’ont que partiellement répercuté l’inflation sur leurs clients ».
D’ici 2050, les experts estiment le montant des dommages causés par les catastrophes naturelles à 143 milliards d’euros.
D’ici là, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) de la Banque de France estime que « les primes vont croître de 130% à 200% d’ici 30 ans ». Cette hausse sera portée notamment par la hausse de la taxe « Catnat » appliquée aux contrats auto et habitation, qui gagnera déjà entre 1,5% et 3,5% cette année, selon les assureurs.
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Des majorations attendues dans les branches automobile et santé
L’avenir s’annonce également sombre pour le secteur automobile. La multiplication des technologies embarquées rend les modèles de plus en plus complexes, ce qui pèse sur le coût des pièces détachées et des réparations. En conséquence, les primes ont augmenté régulièrement ces dernières années.
Cependant, avec la crise sanitaire, les prix sont restés relativement stables.
En ce qui concerne la complémentaire santé, des augmentations variant entre 2% et 6% ont été observées cette année, mais avec des différences importantes liées à l’âge ou au lieu de résidence. D’après les experts,
Ils attribuent cette évolution à deux facteurs :
1. l’allongement de l’espérance de vie des Français,
2. les avancées médicales et scientifiques.
Parallèlement, les acteurs de l’assurance maladie négocient avec l’exécutif pour alléger la fiscalité de ce type de contrat, dans le but de stabiliser les prix.