Construire sa maison entre rêve et cauchemar : utiliser le contrat de construction de maison individuelle (CCMI) | EUROJURIS

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Written By Vincent Bourdieu

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Posté sur:

04/07/2022

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Construire une maison, une villa ou un pavillon reste un objet prioritaire pour un grand nombre de Français. Cependant, il s’agit d’une opération extrêmement coûteuse d’une part et complexe d’autre part. C’est une course aux obstacles pour obtenir un financement, une assurance financement, des permis d’urbanisme, endommager les dommages aux travaux, trouver tous les corps de métier, assurer la coordination et le suivi des travaux,… De plus, pour simplifier ce type d’opération et offrir aux propriétaires un certain nombre de garanties , la loi du 19 décembre 1990, codifiée aux articles L230-1 et suivants du code de la construction et de l’habitation, instaure le régime des contrats de construction des maisons individuelles. Ce type de contrat permet aux propriétaires fonciers (même si les entreprises de construction de maisons unifamiliales, par le biais d’entreprises « cousines », proposent également des terrains) de faire construire la maison de leurs rêves avec une garantie financière de réalisation. , une assurance dommages aux biens, une garantie d’exécution dans les délais. et sans avoir à se soucier de l’obtention du permis d’urbanisme ou de la coordination des différents lots de construction. La Cour de cassation dans un arrêt du 15 juin 2022 (n° 21-12 733) a confirmé la Cour d’appel de PAU qui a rejeté les prétentions du client à l’encontre de la banque, garante de la livraison prévue par le contrat CCMI. Le Tribunal rappelle que les conditions d’intervention du garant, qui couvre les dépassements de prix convenus, les pénalités de retard et le complément de prix, doivent être faites selon un formalisme et des modalités précises : la garantie cesse après un délai de 8 jours après l’acceptation si le Client n’a pas été assisté par un professionnel et qu’aucune réservation n’a été effectuée (article L231-6 du code de la construction et de l’habitation). De plus, u contrattu Il doit veiller au strict respect des délais et s’il estime que le chantier ne peut être accepté, ou qu’il sera accepté avec un retard important, il doit informer le garant qu’il sollicite son assistance. Mais la Cour rappelle que l’incomplétude ne doit pas provenir de la faute du client. Cet article n’est que son auteur.

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Par ailleurs, afin de simplifier ce type d’opération et d’offrir aux propriétaires un certain nombre de garanties, la loi du 19 décembre 1990, codifiée aux articles L230-1 et suivants du code de la construction et de l’habitation, instaure le régime des contrats de construction de maisons individuelles.