Sur les 7 premiers mois de l’année, les ventes ont chuté de 14% par rapport à 2021. Mais ce plongeon est dû au manque de véhicules récents sur le marché. En conséquence, le prix moyen des voitures disponibles a tendance à monter en flèche.
Avant la crise, une règle régissait le marché de l’occasion. Une voiture neuve a perdu plus ou moins la moitié de sa valeur quatre ans après son achat. Aujourd’hui, cette règle ne fonctionne plus. Car l’offre est devenue moins importante.
Au cours des sept premiers mois de l’année, un peu plus de 3 millions de voitures ont changé de mains, en baisse de 14 % par rapport à l’année dernière, selon les données compilées par C-Ways. Et cette chute des ventes touche surtout les modèles les plus récents : -41,2 % par rapport à l’an dernier pour les voitures de moins d’un an, moins 30 % pour celles qui ont été mises en circulation après 2017.
Des prix en hausse de 20%
Cependant, si les ventes baissent, c’est principalement parce qu’il y a moins de voitures à vendre. Depuis 2019, le nombre de voitures nouvellement immatriculées n’a en effet cessé de baisser. Les industriels n’arrivent plus à produire autant qu’avant le Covid, faute, notamment, de composants électroniques. Les rares puces disponibles ont donc été réservées aux voitures électriques et plus généralement aux modèles les plus chers et les plus rentables.
Les grands acheteurs traditionnels du secteur (loueurs, entreprises) ont été contraints de conserver plus longtemps leurs véhicules. C’est également vrai pour les particuliers qui sont confrontés à des délais de livraison de plus en plus longs lors de la commande d’une voiture neuve. La source des voitures récentes s’est donc tarie. Et faute d’approvisionnement suffisant, les prix ont augmenté : + 20 % par rapport à l’an dernier, selon Les Echos.
Plus de 10.000 euros pour une Dacia Sandero de 2016
Sur le site d’Aramis, société spécialisée dans le reconditionnement automobile, une Peugeot 208 de 2013 avec plus de 100 000 kilomètres au compteur est proposée à 9 299 euros, soit une remise de près de 50 % pour une voiture de neuf ans. Bien entendu, le véhicule est garanti 12 mois. Et, de plus, les voitures d’occasion reconditionnées affichent toujours des prix dans le haut de gamme.
Plus surprenante encore, cette offre d’Aramis pour une Dacia Sandero 1.2, 16V 75, immatriculée en 2016 (51 518 kilomètres au compteur). Ce modèle, plutôt bien équipé (avec radar arrière), est en vente à 10 490 euros. C’est-à-dire à peu près son prix d’achat, il y a six ans. Des prix si élevés que, désormais, les vendeurs professionnels n’hésitent plus à proposer leurs modèles d’occasion à la location !
Est-ce que le prix des voitures va augmenter ?
Tesla Model 3 : à partir de 43 800 ⬠(hors bonus de 7 000 ⬠à l’époque) au printemps 2021, à partir de 50 990 ⬠(hors bonus de 2 000 â¬) en juin 2022 = > 7 190 ⬠d’augmentation, soit 16% d’inflation.
Quand les prix des voitures vont-ils baisser ? Alors que 2021 s’est achevée sur un résultat en hausse de 8% par rapport à 2020 (Le Journal de l’Automobile), et que la chute des ventes de voitures neuves se poursuit, le marché de l’occasion est en forte baisse en 2022.
Pourquoi ne pas acheter une voiture avec trop de km ?
Le liquide de refroidissement se dégrade avec le temps et perd de son efficacité. Comme le pétrole, il a un impact direct sur les performances et la consommation de carburant de la voiture. Un manque de l’un des deux fluides peut causer des dommages importants au moteur.
Pourquoi le kilométrage est-il important ? Le kilométrage est un critère important lors de l’achat d’un véhicule d’occasion. En effet, cela permet d’avoir un aperçu de l’état général de la voiture. Le kilométrage donne des indices à l’acheteur sur l’âge du véhicule, les performances de sa motorisation ou la qualité de ses équipements.
Quel est le kilométrage maximum pour une voiture d’occasion ?
Comme dit plus haut, le kilométrage maximum pour une voiture se situerait plutôt autour de 250 000 kilomètres pour un véhicule diesel et 150 000 kilomètres pour un véhicule essence.