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Kézia Kobana, Sarah Daymier et Marion Dufour consultants chez Square Management. Crédit : DR
Par Kézia Kobana, Marion Dufour et Sarah Daymier, Consultantes chez Square Management, le 25 août 2022.
——————– PUBLICITE ——————–Si les vacances sont l’occasion de prendre n -souffle et souffle, et la planète ? Kézia Kobana, Marion Dufour et Sarah Daymier, conseillères chez Square Management, donnent quelques conseils pour changer vos habitudes de vacances La France, connue pour son attrait touristique, se classe régulièrement au premier rang des destinations[1]. Avec près de 168 milliards d’euros en 2018, ce secteur d’activité représente 7,4% du PIB français. Malheureusement, cette activité a un impact négatif sur l’environnement puisque durant la même période, elle est à l’origine de 11% des émissions de GES en France[2]. 80% des émissions du secteur du tourisme proviennent des transports (modes de déplacement fortement carbonés), suivis de l’hébergement (hébergement énergivore ou surconsommation d’énergie[3]) et – de l’acquisition d’objets touristiques (manque de sobriété dans nos actes d’achat) . Ces derniers facteurs représentent 7% chacun Premier levier d’action : repenser nos déplacements Organiser des vacances plus responsables, c’est d’abord repenser le trajet. Aujourd’hui, plusieurs alternatives s’offrent à nous afin de partir en réduisant l’impact environnemental. L’avion est de loin le moyen de transport le plus polluant, ce qui favorise le train émettant jusqu’à 80 fois moins de CO2e[4] ! De la même manière, si vous préférez le train à la voiture il pollue jusqu’à 8 fois moins[5]. D’autant qu’en 2022, le train de nuit revient sur le devant de la scène avec une augmentation du nombre de lignes en France et en Europe[6].Autre alternative : choisir de se déplacer sur scène, à vélo avec un exemple. Aujourd’hui, de nombreux touristes relèvent ce défi et font de tels voyages de vacances multi-destinations pour vivre une expérience complète. Cela raccourcit la balade pour prolonger le plaisir en découvrant diverses villes et lieux, tout en étant autonome sur le parcours. Un choix certes moins classique, mais bon pour la santé et la planète ! Pour les moins téméraires, il est également possible d’alterner divers modes de transport décarbonés durant le trajet. A cet effet, l’ADEME a mis au point un calculateur pour prendre conscience des émissions carbone engendrées par nos déplacements selon notre type de transport.Les nouveaux modes de tourismeUne autre façon simple de réduire son empreinte pendant la période des vacances est d’éviter le tourisme de masse et déplacements locaux, découverte de la ville ou de sa propre région. Cette forme de tourisme s’est imposée comme un véritable concept aux États-Unis : le « stay-cation »[7]. Cette pratique permet de limiter son empreinte carbone en plus d’être un format économique. Plusieurs régions ont déjà misé sur ce type de tourisme. Par exemple, les régions Centre Val de Loire et Pays de la Loire proposent un parcours à vélo de plus de 900 km : « La Loire à vélo »[8]. Une forme de tourisme qui allie découverte, sport, culture mais aussi respect de l’environnement.Pour réduire la facture carbone, on peut aussi adopter un tourisme durable et responsable. Cette forme de tourisme repose sur des offres, des modes de transport et de consommation éco-responsables, c’est-à-dire respectueux de l’environnement et de la société (à travers l’offre d’hébergement et les circuits touristiques proposés notamment). C’est une façon d’aborder ses vacances avec une approche plus verte et d’adopter des petits gestes simples : manger local (et ainsi découvrir des spécialités régionales et de saison), ou encore privilégier les hébergements labellisés (« Flocon vert »[ 9], « Pavillon bleu » [10) ], « La clef verte »[11], « Gîte Panda »[12]) L’écotourisme, quant à lui, a une vocation plus globale. En fait, ce rondisme d’un nouveau type vise à avoir un impact positif sur les économies oui locale Enfin, l’écovolontariat offre aux vacanciers la possibilité de profiter de cette pause dans leur agenda pour devenir bénévole et participer à des projets collaboratifs visant à préserver et promouvoir la biodiversité dans un environnement particulier. Si 62% des Français se disent préoccupés par la environnement lorsqu’ils voyagent[13], des progrès restent à faire. Des solutions émergent, qu’elles s’adressent aux acteurs du tourisme, aux vacanciers ou au tissu économique et social local. Et puisque l’urgence climatique ne prend pas de vacances, il est plus que nécessaire de choisir dès maintenant une forme de tourisme plus responsable. 1 https://reviews.tn/wiki/quel-est-le-pays-le-plus-visite-au-monde-en-2021-3/ 2 [Infographie] Le tourisme génère 11% des émissions de gaz à effet de serre en France 3 https://presse.ademe.fr/2021/06/le-tourisme-durable-en-france-un-levier-de-relance-ecologique.html 4 https://www.sncf-connect.com/article/ oui-le-train-est-l-un-du-moyen-de-transport-le-moins-polluant#:~:text=Vous%20saviez%2D%20%3F,pr%C3% A9desservant% 2C%20c’est% 20possible %20 ! 5 https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/vacances-loisirs/ete/transports-envies-dailleurs 6 https://www.ecologie.gouv.fr/train-nuit#scroll-nav__27 Néologisme issu de la contraction de » break » et « vacances »8 Loire à vélo9 Label « Flocon Vert »10 Label « Pavillon bleu »11 Label « La Clef Verte »12 Label « Gîte Panda »13 Source : https://www .air-journal. fr/2019 -12 -08-tourisme-61-les-francais-sont-soucieux-de-l-environnement-en-voyage-5216780.html
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La France, connue pour son attrait touristique, se classe régulièrement au premier rang des destinations[1]. Avec près de 168 milliards d’euros en 2018, ce secteur d’activité représente 7,4% du PIB français. Malheureusement, cette activité a un impact négatif sur l’environnement puisque durant la même période, elle est à l’origine de 11% des émissions de GES en France[2].
En la matière? 80% des émissions du secteur du tourisme proviennent des transports (modes de déplacement fortement carbonés), suivis de l’hébergement (hébergement énergivore ou surconsommation d’énergie[3]) et – de l’acquisition d’objets touristiques (manque de sobriété dans nos actes d’achat) . Ces derniers facteurs représentent 7% chacun.
Le premier levier d’action : repenser nos trajets
Planifier des vacances plus responsables nécessite d’abord de repenser le voyage. Aujourd’hui, plusieurs alternatives s’offrent à nous afin de partir en réduisant l’impact environnemental. L’avion est de loin le moyen de transport le plus polluant, ce qui favorise le train émettant jusqu’à 80 fois moins de CO2e[4] ! De la même manière, si vous préférez le train à la voiture il pollue jusqu’à 8 fois moins[5]. D’autant plus qu’en 2022, le train de nuit est à nouveau à l’honneur avec une augmentation du nombre de lignes en France et en Europe[6].
Autre alternative : ils choisissent le trajet par étape, à vélo par exemple. Aujourd’hui, de nombreux touristes relèvent ce défi et font de tels voyages de vacances multi-destinations pour vivre une expérience complète. Cela permet d’écourter le trajet pour prolonger le plaisir en découvrant diverses villes et lieux, tout en étant autonome sur le parcours. Un choix certes moins classique, mais bon pour la santé et la planète !
Pour les moins téméraires, il est également possible d’alterner divers modes de transport décarbonés durant le trajet. A cet effet, l’ADEME a développé un calculateur pour prendre conscience des émissions de carbone engendrées par nos trajets selon notre type de transport.
Un autre moyen simple de réduire votre empreinte pendant les vacances est d’éviter le tourisme de masse et de voyager localement, en explorant votre propre ville ou région. Cette forme de tourisme s’est imposée comme un véritable concept aux États-Unis : le « stay-cation »[7]. Cette pratique permet de limiter son empreinte carbone en plus d’être un format économique. Plusieurs régions ont déjà misé sur ce type de tourisme. Par exemple, les régions Centre Val de Loire et Pays de la Loire proposent un parcours à vélo de plus de 900 km : « La Loire à vélo »[8]. Une forme de tourisme qui allie découverte, sport, culture mais aussi respect de l’environnement.
Pour réduire la facture carbone, on peut aussi adopter un tourisme durable et responsable. Cette forme de tourisme repose sur des offres, des modes de transport et de consommation éco-responsables, c’est-à-dire respectueux de l’environnement et de la société (à travers l’offre d’hébergement et les circuits touristiques proposés notamment). C’est une façon d’aborder ses vacances avec une approche plus verte et d’adopter des petits gestes simples : manger local (et ainsi découvrir des spécialités régionales et de saison), ou encore privilégier les hébergements labellisés (« Flocon vert »[ 9], « Pavillon bleu » [10) ], « La clef verte »[11], « Gîte Panda »[12]).
L’écotourisme, en revanche, a une vocation plus globale. En effet, ce nouveau type de tourisme vise à avoir un impact positif sur l’économie locale. Enfin, l’écovolontariat offre aux vacanciers la possibilité de profiter de cette pause dans leur emploi du temps pour devenir bénévole et participer à des projets collaboratifs visant à préserver et favoriser la biodiversité dans un milieu particulier.
Si 62% des Français se disent soucieux de l’environnement lorsqu’ils voyagent[13], des progrès restent à faire. Des solutions émergent, qu’elles s’adressent aux acteurs du tourisme, aux vacanciers ou au tissu économique et social local. Et puisque l’urgence climatique ne prend pas de vacances, il est plus que nécessaire de choisir dès maintenant une forme de tourisme plus responsable.
1 https://reviews.tn/wiki/quel-est-le-pays-le-plus-visite-au-monde-en-2021-3/ 2 [Infographie] Le tourisme génère 11% des émissions de gaz à effet de serre en France 3 https://presse.ademe.fr/2021/06/le-tourisme-durable-en-france-un-levier-de-relance-ecologique.html 4 https://www.sncf-connect.com/article/ oui-le-train-est-l-un-du-moyen-de-transport-le-moins-polluant#:~:text=Vous%20saviez%2D%20%3F,pr%C3% A9desservant% 2C%20c’est% 20possible %20 ! 5 https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/vacances-loisirs/ete/transports-envies-dailleurs 6 https://www.ecologie.gouv.fr/train-nuit#scroll-nav__27 Néologisme issu de la contraction de » break » et « vacances »8 Loire à vélo9 Label « Flocon Vert »10 Label « Pavillon bleu »11 Label « La Clef Verte »12 Label « Gîte Panda »13 Source : https://www .air-journal. fr/2019 -12 -08-tourisme-61-les-francais-sont-soucieux-de-l-environnement-en-voyage-5216780.html
Qui pollue le plus ferry ou avion ?

Empreinte carbone d’un voyage en bateau Là où les choses se compliquent, c’est avec les ferries qui émettent 267 grammes d’équivalent CO2 par kilomètre, contre 209 grammes pour un avion long-courrier.
Les avions polluent-ils plus que les voitures ? Pour une voiture moyenne, le facteur d’émission moyen de CO2 par passager et par km est de 0,111 kg. CQFD ! Courte distance, moyen rayon d’action, long rayon d’action, facteur de charge ou distance parcourue… aucun facteur ne permet à l’impact carbone de l’avion de passer en dessous de celui d’une voiture.
Quels sont les trois moyens de transport les plus polluants ?

La voiture est le moyen de transport le plus polluant. Pour une distance de 2 kilomètres, la voiture émet 221 kg de dioxyde de carbone par an. Derrière lui, le bus et la moto. Le tram émet 2,66 de dioxyde de carbone, le métro 3,6 et le RER 3,35.
Quel est l’avion ou le bateau le plus polluant ? Si l’on considère qu’un train émet 14 grammes de CO2 par personne et par kilomètre parcouru, un avion environ 285 grammes et un bateau mille fois plus qu’un train, en termes de CO2, le bateau pollue plus que l’avion. De plus, le bateau est également plus polluant qu’un avion en raison de la production d’eaux usées.