Travaux du Grand Paris : que va-t-il advenir du véhicule…

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Written By Vincent Bourdieu

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Avec les travaux du Grand Paris Express, le hangar abritant les véhicules de la Seconde Guerre mondiale restaurés et conservés par l’association Univem doit être libéré.

Pénétrer dans le hangar du complexe Univem, c’est comme remonter le temps. Une cinquantaine de véhicules militaires, chars, voitures de couleurs kaki, bleu ou sable sont entreposés… Avec un point commun : tous ces véhicules ont servi à la Libération de la France en 1944. La pièce maîtresse : le command-car, la voiture du général Leclerc .

Depuis 50 ans, Univem récupère des voitures de la Seconde Guerre mondiale et restaure ces reliques pour leur redonner vie en les mettant sur la route lors de la commémoration. Et donc n’oubliez pas. Celui qui en parle le plus est Eric, qui est dans cette organisation depuis 22 ans : « Il y a 80 ans, il y avait des jeunes qui y entraient, descendaient et libéraient la France avec ces voitures. les vétérans, en Normandie par exemple, merci de prendre soin d’eux ».

Sauf qu’aujourd’hui, cette amitié est menacée. Actuellement, des véhicules Univem sont stationnés auprès de l’Armée près de Versailles. Mais c’était sans compter sur le Grand Paris Express… Pour construire une des nouvelles lignes de métro, le camp militaire a perdu une partie du terrain et a dû se réorganiser. L’organisation est donc obligée de partir. Il a jusqu’en juin pour obtenir une réponse. Sinon, la collection devra être vendue. Une pétition a également été lancée.

« Chacun de nous a un souvenir, pas dans chaque voiture mais en fait, confie-t-il à Eric un secret. Nous avons encore beaucoup de choses à régler, surtout beaucoup de réflexions. . »

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Le ministère des Armées cherche une solution

Actuellement, il est impossible de trouver un endroit pouvant accueillir toutes les voitures. Il occupe une superficie de 4 500 mètres carrés, donc c’est évidemment très cher pour cette petite organisation de 150 membres.

Que répond le ministère des Armées ? Cela a pris du temps, mais le ministère nous est revenu avec de bonnes nouvelles. Suite à notre intervention, l’Armée nous explique que si nécessaire, elle laissera plus de temps à l’organisation pour trouver un nouvel emplacement. Et il regarde aussi à ses côtés. Actuellement, les installations trouvées ne sont pas adaptées, mais l’Armée ne baisse pas les bras. Et, mieux encore, il étudie la possibilité que le syndicat puisse rester dans la position actuelle. En tout cas, le ministère nous assure que tout est fait pour qu’Univem ne se retrouve pas sur la route.