Quel type de moteur achèterez-vous en 2022 ? | Achat – LaTribuneAuto.com

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Written By Vincent Bourdieu

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Il y a quelques années, choisir le type de moteur pour votre nouvelle voiture était relativement simple.

Les petits conducteurs étaient tous intéressés à rouler dans un véhicule à essence, tandis que les gros conducteurs économisaient du carburant en conduisant un véhicule à moteur diesel.

La technologie hybride auto-rechargeable développée par Toyota a ouvert la voie à l’électrification tout en restant rare pendant de nombreuses années en dehors des automobilistes soucieux de l’environnement.

Plusieurs événements ont compliqué le choix du type de moteur ces dernières années.

La réduction de l’écart de prix entre le gazole et l’essence à la pompe rend quasiment impossible la rentabilité des moteurs diesel.

Les normes d’homologation Euro 6d ont rendu le véhicule à moteur Diesel plus cher à produire et donc augmenté son prix de vente.

Le rôle du politique dans le Diesel bashing et le réchauffement climatique conduit à des interdictions de circulation dans les grandes villes, à travers des Zones de Mobilité à Faibles Emissions (ZFE-m) dépendant des vignettes Crit’Air.

La première ZFE a été adoptée en France (ville de Paris) en 2015.

Lors du vote de la loi d’orientation de la mobilité (LOM) en 2019, la France comptait 10 ZFE, certaines existantes et d’autres en cours de création.

Alors qu’elles concernaient initialement une seule ville, les ZFE s’étendent désormais aux communes voisines.

C’est ainsi que la ZFE Grand Paris concernait la capitale et 79 arrondissements, la ZFE Métropole Lille concernait 11 arrondissements, la ZFE Grenoble devait concerner 26 arrondissements, la ZFE Lyonnaise devait s’étendre sur 4 arrondissements (plus tard 58 arrondissements) et la ZFE Rouen-Normandie a été étendu à 12 communes de France métropolitaine.

Aujourd’hui, les Zones à Faibles Emissions de Mobilité (ZFE-m) concernent Grenoble, Lyon, Nice, Paris, Reims, Rouen, Saint Etienne, Strasbourg, Toulouse, etc.

Les zones à faibles émissions de mobilité (ZFE-m) se multiplient sous la contrainte de l’exécutif pour se conformer aux normes européennes en matière d’émissions de gaz à effet de serre.

Des Zones à Faibles Emissions de Mobilité (ZFE-m) sont en cours de création partout en France : Aix-Marseille, Montpellier, Toulon…).

Interdictions de circulation en vigueur en 2022 dans les Zones à Faible Émission de Mobilité (ZFE-m) :

ZFE Paris Métropole : véhicules Crit»Air 4, 5 et NC interdits ZFE Lyon Métropole : Crit»Air 5 et NC dès septembre 2022 ZFE Grenoble-Alpes-Métropole : véhicules Crit»Air 4, 5 et NC commerciaux interdits et Crit»Air 3 véhicules utilitaires seront interdits à partir de juillet 2022Aix-Marseille-Provence ZFE : véhicules Crit»Air 5 interdits à partir de septembre 2022Toulouse ZFE : véhicules utilitaires Crit»Air 5 et NC interdits Rouen-Normandi ZFE : véhicules interdits utilitaire Crit»Air 4, 5 et NC Grand Reims ZFE : Véhicules Crit 5 et NC interdits Saint-Étienne ZFE : Véhicules utilitaires Crit » Air NC interdits

D’ici fin 2024, il y aura 43 zones à faible émission de mobilité (ZFE-m) en France.

Tous les automobilistes français seront concernés par les zones d’émission de faible mobilité (ZFE-m) en 2025.

La loi Climat et Résilience votée en 2021 prévoit que seuls les véhicules munis d’une vignette verte Air Crit, 1 ou 2 pourront circuler dans les Zones de Mobilité à Faibles Emissions (ZFE-m) à partir du 1er janvier 2025.

En résumé, après avoir atteint un pic de 72 % des ventes de véhicules en France en 2012, la motorisation diesel n’a cessé de décliner depuis près de 10 ans.

En 2021, seuls 21,1% du marché pèsent les moteurs diesel.

Le déclin de la motorisation diesel va se poursuivre.

Les constructeurs automobiles ont cessé d’investir dans la technologie diesel.

Le retrait des versions à motorisation diesel concerne tous les constructeurs qui commercialisaient auparavant des véhicules à motorisation diesel. Et ça devient de plus en plus gros avec le temps.

Les restrictions de circulation concerneront de plus en plus de véhicules diesel dans les années à venir.

Les véhicules munis de la vignette Crit’Air 4 (voitures diesel Euro 3 délivrées entre 2001 et 2005) ne peuvent plus circuler à Paris entre 8 heures et 18 heures. et 20h, du lundi au vendredi depuis le 1er juin 2021, et dans la métropole du Grand Paris.

Acheter un véhicule à moteur diesel en 2022 n’a aucun sens. C’est dans la plupart des cas une très mauvaise idée, sauf pour le gros rouleur qui garde son véhicule diesel quelques années dans le cadre d’une location longue durée ou d’une location avec option d’achat, et encore.

Outre la quasi-impossibilité de récupérer le surcoût des moteurs Diesel, l’interdiction de circulation qui touchera les véhicules récents roulant au Diesel réduira le prix des véhicules Diesel sur le marché de l’occasion.

Le roulage des voitures contribue à la création de zones d’émission à faible mobilité où la motorisation thermique n’est pas du tout la bienvenue.

Une zone de mobilité à faibles émissions (ZFE-m) est un territoire dont l’accès est interdit à certaines catégories de véhicules ne respectant pas certaines normes d’émission et considérés comme polluants.

Les Zones d’Emission à Faible Mobilité (ZFE-m) ont pour objectif de rendre l’air des villes plus propre en réduisant les émissions de polluants atmosphériques liés au trafic routier (NOx, PM10, PM2,5 et composés organiques volatils).

Les Zones de Mobilité à Faibles Émissions (ZFE-m) sont autorisées à restreindre la circulation aux véhicules les moins polluants, selon les critères de leur choix (périmètre, horaires, types de véhicules), donc à interdire la circulation aux véhicules considérés comme les plus polluants . à sa vignette Crit’Air.

Les futures interdictions de circulation dans les Zones d’Emission à Faible Mobilité (ZFE-m) concerneront progressivement tous les véhicules thermiques en circulation.

L’interdiction de circulation des voitures diesel « Crit’Air 3 » est prévue dans la métropole du Grand Paris à partir de juillet 2023.

Puis les récentes voitures diesel « Crit’Air 2 » seront interdites de circulation (2024 dans la métropole du Grand Paris).

La possibilité d’être frappé d’une interdiction de circulation à partir de 2024 avec une voiture diesel moderne achetée en 2022 est totalement déconseillée.

Ensuite, les voitures essence immatriculées depuis 2011 (Crit’Air 1) seront soumises aux mêmes interdictions de circulation (2030 dans la métropole du Grand Paris).

A partir de 2030, seuls les véhicules électriques « Crit’Air 0 » seront autorisés à circuler dans la métropole du Grand Paris.

Dans cet environnement réglementaire contraignant, le choix d’une motorisation essence s’impose, ne serait-ce que pour pouvoir rouler sans restriction jusqu’en 2030 dans la métropole du Grand Paris, c’est-à-dire pour une durée de 8 ans.

Les moteurs à essence ont fait d’énormes progrès technologiques ces dernières années. L’utilisation des véhicules à essence de dernière génération est faible. Des solutions techniques telles que l’alterno-démarreur de type 48V (ISG) avec fonction moteur électrique, la batterie lithium-ion 48V et le convertisseur DC/DC 48V-12V contribuent à réduire la consommation de carburant.

Le moteur hybride essence à démarrage automatique a l’avantage de réduire la consommation de carburant, mais le surcoût de la technologie est difficile à rentabiliser.

Le moteur essence hybride rechargeable permet une conduite électrique quotidienne à condition que la batterie haute tension soit rechargée quotidiennement. Cependant, les économies au jour le jour sont faibles par rapport au surcoût très important de cette technologie. L’intérêt de la technologie hybride rechargeable repose sur la recharge quotidienne du véhicule s’il est utilisé tous les jours.

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Le moteur bicarburation essence/GPL, présent uniquement sur Dacia et Renault, est économiquement intéressant à condition d’être vendu au prix du moteur essence, mais le réseau de stations qui distribuent le GPL carburant est en nombre limité.

En 2022, l’automobile électrique coûte cher à l’achat. Le surcoût de la motorisation électrique par rapport à la motorisation essence équivaut à environ 11 000 euros. C’est beaucoup dans une catégorie de voitures vendues autour de 18 000 à 20 000 euros avec un moteur à essence.

La conduite électrique au quotidien nécessite une infrastructure de recharge à domicile ou dans son environnement immédiat (près du domicile, lieu de travail, commerce, etc.)

L’infrastructure de recharge électrique (62 136 bornes de recharge publiques au 31 mai 2022) reste insuffisante et variable selon les régions.

Pour couvrir de longues distances, il existe peu de bornes de recharge rapide 150 kW sur les grands axes, sauf sur les autoroutes où elles sont désormais obligatoires.

La recharge aux bornes publiques reste compliquée par la multitude d’opérateurs, la nécessité d’un abonnement et le nombre de bornes inutilisables. La charge est un processus techniquement complexe.

L’autonomie de la voiture électrique est encore limitée. En général, les voitures électriques les plus chères peinent à dépasser une autonomie théorique de 500 kilomètres.

Il ne fait aucun doute que la technologie des batteries continuera à faire des progrès significatifs en matière d’autonomie et de charge au cours des prochaines années. D’une part, les constructeurs et équipementiers automobiles n’ont pas d’autre choix en raison de la future interdiction de commercialisation des véhicules à moteur thermique, d’autre part, ils ont la quasi-certitude de réaliser les investissements réalisés dans la technologie électrique.

Il est sans doute trop tôt pour acheter un véhicule électrique en 2022 avec pour objectif de conserver le véhicule électrique sur une longue période de plus de 10 ans. Bien que cela dépende du type de financement choisi. Rouler en 2022 en citadine électrique dans le cadre d’un bail longue durée ou d’un bail avec option d’achat de 4 à 5 ans ne présente pas beaucoup de risques.

En 2010, la petite citadine électrique Peugeot iOn (au prix catalogue de 35 350 euros) offrait une autonomie dans le cycle standard européen NEDC de 150 kilomètres.

En 2020, la citadine Peugeot e-208 (au prix catalogue de 32 100 euros) propose une autonomie dans le cycle standard européen NEDC de 450 kilomètres.

La rapidité de l’innovation technologique dans la motorisation électrique s’est traduite par une autonomie multipliée par 3 sur une période de 10 ans.

Ce rythme spectaculaire de progrès technique de la voiture électrique ne se poursuivra pas éternellement, mais il y a une réduction significative du prix de vente qui fait de la voiture électrique polyvalente une voiture populaire en vue d’ici environ 5 ans.

Sur une période plus courte, le rythme du progrès technologique est encore plus spectaculaire. Il affecte l’autonomie de la batterie et le temps de recharge électrique de la batterie.

En 2011, la Nissan Leaf était vendue au prix de 35 990 euros avec une autonomie de 175 km selon la norme NEDC. Une recharge de douze heures sur une prise standard permet de parcourir 175 km.

En 2019, la Nissan Leaf (version 40 kWh 150 ch) était vendue au prix de 36 400 euros avec une autonomie WLTP de 270 km. La batterie lithium-ion d’une capacité de 40 kWh se recharge en 21 heures sur une prise domestique 220V ou en 7 heures sur une prise 6,6 kW sur une wall box 32A. Sur une borne de recharge rapide de 50 kWh, il faut 40 minutes pour que la batterie de la Leaf électrique atteigne 80 % de sa capacité. La Nissan Leaf reçoit normalement sur toutes les versions un chargeur de 6,6 kW, un câble de 6 mètres pour la recharge sur une prise domestique 220V et un câble 32A de 6 mètres pour la recharge sur un boîtier mural 32A.

Outre la mise en place d’une infrastructure dense de recharge rapide, une réduction effective significative de la vitesse de recharge et des bornes de recharge multi-opérateurs permettent un usage de type « contact and pay » et de payer la recharge avec un moyen de paiement commun.

Selon les experts du secteur de l’électronique, « l’électronique de puissance » va connaître une révolution technologique majeure avec les performances des véhicules électriques innovants : évolution des composants électroniques, meilleure gestion de l’énergie, batteries plus légères et plus grande autonomie.

Avoir un véhicule électrique qui ne puisse pas offrir toutes ces fonctionnalités avant 2025 semble prématuré, à moins de vouloir faire partie des « early adopters ».

Le déclencheur du passage à l’électricité étant réglementaire (interdiction de circulation des véhicules essence dans les agglomérations à partir de 2030), il n’est pas nécessaire d’être en avance sur la courbe pour mettre en œuvre efficacement la réglementation des zones à faibles émissions.

Il ne s’agira que d’acheter un véhicule électrique avec une autonomie réelle de plus de 500 kilomètres et avec un chargeur rapide de 150 kW pour le prix d’un véhicule thermique avant 2030.

Vérifiez la consommation de carburant de chaque voiture : https://www.latribuneauto.com/emission-co2/

Image parDavid ROUMANET de Pixabay

Quelle voiture pour faire 60 km par jour ?

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Parmi les véhicules urbains d’environ 4 mètres qui vous conviendraient, Renault Clio répond à l’appel. Il existe également des modèles Peugeot 208, Citroën C3 ou Opel Corsa qui sont de bons véhicules. Vous avez également la possibilité de choisir une bonne Suzuki Swift ou encore la Toyota Yaris.

Quelle voiture pour une longue distance ? Avec des conducteurs passant en moyenne 52 minutes sur le trajet quotidien, le confort est la clé – lisez la suite pour notre sélection des dix meilleures voitures pour la conduite sur autoroute.

  • Ford Mondeo. …
  • Toyota Prius. …
  • BMW Série 5….
  • Mercedes Classe S…
  • VolkswagenGolf. …
  • Audi A6. …
  • Peugeot 208. …
  • Volvo V90.

Quelle voiture acheter quand on ne roule pas beaucoup ?

Faites-vous de courts trajets ? Choisissez une voiture à essence. Comme indiqué précédemment, le prix à la pompe de la voiture à essence est plus élevé et consomme plus qu’une voiture diesel, mais la voiture à essence est moins chère à l’achat, a un coût d’entretien inférieur et fait moins de bruit.

Quel carburant choisir 2022 ?

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Il est donc encore possible que l’essence soit l’énergie la plus adaptée à votre usage en 2022, d’autant que les moteurs sans plomb font preuve d’une grande souplesse.

Quelle voiture ne pourra plus rouler en 2022 ? Les Crit’Air 5 et les utilitaires et poids lourds non classés seront interdits. La 4 le sera en septembre 2022. Les voitures 4, 5 et hors classe seront concernées en janvier 2023.