LYON : 70% des Lyonnais estiment qu’il y a trop de voitures dans le…

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La majorité des automobilistes, 70 %, estiment qu’il y a trop de voitures particulières à Lyon, selon une étude réalisée par Bolt, première plateforme de mobilité européenne, avec le cabinet Symbial-Opinea.

68% des répondants conviennent qu’il devrait y avoir plus d’alternatives à la voiture personnelle dans la ville, comme la mobilité partagée ou plus de transports en commun. 1 personne sur 2 déclare également qu’elle serait incitée à renoncer à sa voiture s’il y avait de meilleurs services de transport en commun (surtout chez les plus de 50 ans). Or, la construction de nouvelles infrastructures de transport public représente un coût important pour les villes et donc pour le contribuable. La micromobilité et l’autopartage s’appuient principalement sur les infrastructures existantes et complètent l’offre de transport en commun que propose déjà la métropole. Ces deux modes de transport semblent également être des solutions alternatives privilégiées par les Lyonnais, avec 30% (et même 36% chez les 18-24 ans) se disant prêts à renoncer à leur voiture personnelle s’il y a plus de disponibilité de la micromobilité. . services et 15 % s’il y avait une plus grande disponibilité de l’autopartage.

Le rapport des Lyonnais à la voiture

Depuis cent ans, les villes sont conçues pour accueillir les voitures, laissant les autres modes de transport et les piétons au second plan. L’étude montre que 50 % des ménages possèdent plus d’une voiture (en moyenne 1,7 voiture par ménage), tandis que 29 % des conducteurs lyonnais déclarent conduire généralement seuls (voir Figure 1). Les principales raisons qui poussent les Lyonnais à utiliser la voiture pour se déplacer sont la rapidité (54%), la flexibilité (39%) et la praticité (35%). Pour 31% des répondants, le confort serait la première raison pour laquelle ils ne pourraient pas se séparer de leur voiture. Pourtant, 70% des automobilistes lyonnais pensent qu’il y a trop de voitures en ville. Trop de voitures compliquent les déplacements des automobilistes dans la ville. En effet, le manque de places de parking (67%) et les embouteillages (61%) sont les deux principales difficultés rencontrées par la plupart des automobilistes lyonnais. 38% des répondants déclarent passer plus de 10 minutes à chercher une place de parking (voir Figure 2). Sachant que le temps moyen pour trouver une place de parking est de 10 minutes et que 68% des Lyonnais utilisent leur voiture en moyenne 6 jours par semaine (voir figure 4), ces personnes y passent 1h par semaine, 4h25, 2 1 jours par an . chercher une place de parking. La solution n’est pas d’ajouter des places de parking supplémentaires, qui encombrent déjà l’espace public au détriment de l’espace de vie des riverains, mais de réduire le nombre de voitures particulières. Cela réduirait considérablement le temps passé à chercher une place de parking.

Figure 1 : Qui utilise la voiture ?

figure 2 : temps de recherche de places de stationnement &#xD ; &#xD ; &#xD ; &#xD ; &#xD ; Si l’on pourrait penser que l’un des principaux avantages de la voiture est de pouvoir sortir plus facilement de la ville, la quasi-totalité des déplacements (88%) sont des trajets courts vers la ville (51%) ou la banlieue (37%). Les longs trajets (+ 100 km) ne représentent que 10 % (seulement 5 % chez les 25-49 ans). Ainsi, les Lyonnais utilisent majoritairement leur voiture pour des déplacements qui pourraient être effectués par d’autres moyens de transport. La poursuite des efforts pour renforcer les solutions de mobilité alternatives à la voiture personnelle telles que les transports en commun, les VTC, la micromobilité (scooters et vélos) inciterait donc les conducteurs à changer leurs habitudes de déplacement. En effet, l’étude montre que les Lyonnais seraient prêts à se passer de leur voiture s’il y avait encore une meilleure couverture en transports en commun (51 %), une plus grande disponibilité des services de micromobilité (30 %) et des voitures partagées plus abordables (14 %). xD ; &#xD ; Figure 3 : Utilisation la plus courante de la voiture&#xD ; &#xD ; &#xD ; &#xD ; L’usage personnel est prioritaire (73 %), notamment pour faire des courses et faire du shopping (57 %).&#xD ; &#xD ; L’utilisation professionnelle est également importante (68%). &#xD ; A noter : Ces 2 usages sont très fréquents chez les 25-49 ans. &#xD ; &#xD ; En regardant le temps moyen d’utilisation hebdomadaire, vous pouvez également vous interroger sur l’intérêt de posséder une voiture. En effet, si 68 % des répondants déclarent utiliser leur voiture quasi quotidiennement (entre 5 et 7 jours par semaine, voir Figure 4), on note cependant que le temps d’utilisation hebdomadaire est faible. 78% déclarent utiliser leur voiture moins de 3h30 par semaine (2% du temps dans une semaine) et 59% l’utilisent même moins de 2h par semaine (c f figure 5) . Ainsi, les voitures passent la majeure partie de leur temps à l’arrêt (98% du temps) mais continuent néanmoins à générer des coûts pour leurs propriétaires lorsqu’elles ne sont pas utilisées (stationnement, assurances, amortissement le véhicule,…). L’autopartage offre une solution à vos dépenses inutiles car les utilisateurs ne paient que lorsqu’ils ont vraiment besoin d’utiliser une voiture, ce qui peut signifier des économies importantes. &#xD ; figure 4 : fréquence d’utilisation &#xD ; &#xD ; &#xD ; figure 5 : temps de conduite hebdomadaire &#xD ;

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En moyenne, seulement 4 personnes sur 10 conduisent plus de 2 heures par semaine (49 % pour les plus de 50 ans). Seul un tiers des jeunes de 18 à 24 ans voyagent plus de 2h par semaine (31%)

La voiture personnelle, un moyen de transport de plus en plus cher

Dans l’environnement inflationniste d’aujourd’hui, il devient de plus en plus cher de posséder une voiture. Outre le prix d’achat d’une voiture neuve qui ne cesse d’augmenter (+21% entre 2019 et 2022), les dépenses quotidiennes liées à l’utilisation d’une voiture personnelle inquiètent de plus en plus les automobilistes lyonnais. En effet, selon une étude, plus de 83% des Lyonnais ont constaté une augmentation des frais d’entretien de leur véhicule (réparations, contrôles, assurances, pneus, lavage, vidanges, etc.). Le prix du carburant (57 %) et du stationnement (29 %) représentent également des freins majeurs à l’utilisation de leur véhicule. Le coût est également la principale raison (51%) qui pourrait motiver les Lyonnais à se séparer de leur voiture (voir Figure 6).

figure 6 : raisons de se séparer de la voiture

? Le coût vient en premier pour 1 personne sur 2 (51%).

? L’âge de la voiture est également un argument pour se séparer du véhicule (39%).

? La pollution est majoritairement citée, principalement par les jeunes de 18 à 24 ans (38%).

Les coûts moyens associés à la possession d’une voiture sont les suivants :

Le principal avantage de la voiture particulière est qu’elle est facilement accessible et permet au conducteur de parcourir de grandes et petites distances rapidement et en toute autonomie. L’autopartage représente donc une alternative intéressante qui permet aux usagers de continuer à bénéficier des avantages d’une voiture particulière (confort, rapidité, praticité, etc.) mais de ne payer que pour l’utiliser quand ils en ont besoin. Bolt pense qu’une voiture partagée peut remplacer plusieurs voitures privées. En effet, une voiture partagée parcourt 3 à 4 fois la distance d’une voiture individuelle en un mois. La réduction du nombre de voitures dans les rues créerait des zones urbaines plus vertes, ce qui offrirait une meilleure expérience de vie aux personnes qui y vivent. Cela signifie moins d’accidents, moins de temps de circulation, moins d’émissions et un air plus pur.

« Ce n’est pas la première fois que nous affirmons clairement que les villes doivent être construites pour les gens, pas pour les voitures. Pour que les choses changent, chacun doit être prêt à changer ses habitudes et doit créer les bonnes infrastructures pour permettre le covoiturage et d’autres moyens de transport pour représenter une plus grande part des déplacements, qu’il s’agisse de courtes distances, où les scooters et les vélos sont la meilleure solution, ou de plus longues distances, où l’autopartage ou l’autopartage sont utiles.Les résultats de l’enquête montrent que Lyon est encore loin d’être ces objectifs, mais le nombre de déplacements en ville avec nos VTC et voitures partagées augmente non pas par mois mais par jours », précise Mathieu Bernasconi, directeur régional de Bolt Drive pour l’Europe du Nord et de l’Ouest.

Bolt a lancé le service d’autopartage Bolt Drive en novembre à Lyon. Les voitures peuvent être louées via l’application Bolt, qui permet aux utilisateurs de voir les véhicules les plus proches sur une carte et de réserver celui qu’ils souhaitent. Lyon est la quatrième ville d’Europe où Bolt Drive est lancé. L’autopartage fait partie de la gamme de services de Bolt pour aider les villes à passer des voitures privées à des alternatives durables. A Lyon, la plateforme propose déjà un service VTC pour répondre aux besoins de déplacements de moyenne distance. Bolt Drive permet désormais de couvrir des trajets plus longs, qu’il s’agisse d’un simple déplacement au centre commercial, d’un déplacement hors de la ville ou même d’une escapade de quelques jours dans un endroit plus éloigné.

L’étude est disponible ici

Cette étude a été menée auprès d’un panel de plus de 400 personnes âgées de 18 à 75 ans, habitant la métropole lyonnaise et possédant au moins 1 voiture. Elle a été réalisée en novembre 2022 sous la forme d’une enquête en ligne.

Bolt est la première superapp européenne avec plus de 100 millions d’utilisateurs dans plus de 45 pays d’Europe et d’Afrique. L’entreprise vise à accélérer la transition des voitures particulières vers la mobilité partagée, en proposant de meilleures alternatives pour chaque cas d’utilisation. Les produits proposés par la société comprennent :