Loire-Atlantique : l’ancien président de ce petit club de foot multiplie les croyances

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Written By Vincent Bourdieu

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Un ancien policier de La Roche-Blanche (Loire-Atlantique) a de nouveau été condamné pour « harcèlement » au printemps 2020, lors de la première période d’incarcération, d’un ancien complice.

Par l’édition de Châteaubriant

Publié le 17 septembre 22 à 15:15

Un ancien policier de La Roche-Blanche (Loire-Atlantique) a de nouveau été condamné ce mercredi 14 septembre 2022 par le tribunal correctionnel de Nantes pour « harcèlement » au printemps 2020, pendant la première période de confinement, d’un ancien compagnon de avec qui il a eu une courte relation.

L’homme – qui avait défrayé la chronique locale en publiant une annonce sur Le Bon Coin pour recruter des joueurs et des sponsors pour le nouveau club de football de Pannecé – se verra désormais interdire de contacter cette habitante de Rezé et de venir chez elle pendant deux ans. S’il défiait ces interdictions, il pouvait aller jusqu’à six mois de prison.

Absent à l’audience en raison d’un « obstacle professionnel de dernière minute » selon son avocat, ce demandeur d’emploi devra verser 1 000 € d’indemnisation à sa victime et 700 € pour ses frais de justice.

Il avait appelé son employeur pour dire qu’elle « fume  des stupéfiants »

Il avait appelé son employeur pour dire qu’elle « fume  des stupéfiants »

Bien que la plaignante lui ait « clairement » fait comprendre le 17 mai 2020 son intention de rompre après avoir appris son infidélité, l’homme avait continué à lui envoyer des messages sur Messenger ou à laisser des roses sur sa voiture. Il avait également tenté de contacter la fille de 16 ans du plaignant pour contacter sa mère.

A la fin il avait appelé « anonymement » l’employeur de la jeune femme pour lui dire qu’elle « fumait des stupéfiants »; cela lui avait valu d’être « convoqué par sa hiérarchie » et d’être « rappelé à l’ordre », a attesté son avocat Me Franck-Olivier Ardouin.

L’ancien policier était déjà connu de la justice : il a été condamné en février 2021 par le même tribunal correctionnel pour avoir menacé de mort une cantinière de Pannecé, qu’il accusait d’avoir « frappé » son fils de 5 ans.

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Il a également été reconnu coupable en septembre 2020 des « troubles » et « violences » qu’il avait causés en 2019 sur un autre ancien associé alors qu’ils résidaient encore à Pannecé : il était venu espionner cette employée de restaurant alors qu’elle était restée une nuit. pour « faire de la paperasse » et « discuter » avec un collègue. Caché derrière une vitre, il est alors ressorti lorsqu’il a vu le collègue poser sa main sur la cuisse de son partenaire.

Il « étudie la possibilité » de déménager en Vendée

Il « étudie la possibilité » de déménager en Vendée

S’en est suivi une nuit cauchemardesque pour la victime, littéralement « bouleversée » par son allure : l’ex-policier réclamait la vente du domicile conjugal et « 30 000 € » pour les travaux qu’il avait fait à l’intérieur, sinon il promettait de « pourrir sa vie ». « . Elle avait également été maintenue « une vingtaine de minutes sous une douche froide », « saisie par le cou » et « toute une bouteille de gel douche vidée sur la tête », a-t-elle précisé.

Ce n’est pas la première fois qu’il a des problèmes avec une rupture.

L’avocat de la défense lui avait de son côté souligné que le harcèlement de la plaignante l’avait été pour une « durée limitée » de trois semaines. Les faits ne se répéteront pas non plus comme d’habitude, selon lui, puisque son client « étudie la possibilité de déménager en Vendée pour trouver du travail ».

Pour autant, les ennuis judiciaires ne sont pas terminés pour lui : il a déjà été convoqué en mars 2023 pour répondre d’« escroquerie » au préjudice de sa victime de Rezé.

L’homme avait travaillé successivement dans la police nationale puis municipale, avant de devenir agent de sécurité et de se reconvertir dans le « commerce automobile », avait-on précisé lors d’une audition en mars 2020.