Un ancien policier de La Roche-Blanche (Loire-Atlantique) a de nouveau été condamné pour « harcèlement » au printemps 2020, lors de la première incarcération, d’une ancienne compagne.
Par Rédaction Châteaubriant
Publié le 18 septembre, 22 h. 11h30 du matin
mis à jour le 18 septembre 22. 11:38
Un ancien policier de La Roche-Blanche (Loire-Atlantique) a été de nouveau condamné mercredi 14 septembre 2022 par le tribunal correctionnel de Nantes pour « harcèlement » au printemps 2020, lors de la première incarcération, d’une ancienne compagne avec qui il avait eu une relation amoureuse. brève relation.
L’homme connu pour avoir été président d’un petit club de foot entre Nantes et Châteaubriant va désormais se voir interdire de contacter cette habitante de Rezé et de venir chez elle pendant deux ans. S’il défiait ces interdictions, il pouvait aller jusqu’à six mois de prison.
Il avait appelé son employeur pour dire qu’elle « fume des stupéfiants »

Absent à l’audience en raison d’un « obstacle professionnel de dernière minute » selon son avocat, ce demandeur d’emploi devra verser 1 000 € d’indemnisation à la victime et 700 € pour ses frais de justice.
Alors que la plaignante lui avait « clairement » fait comprendre dès le 17 mai 2020 qu’elle avait l’intention de rompre après avoir appris son infidélité, l’homme avait continué à lui envoyer des messages sur Messenger ou à laisser des roses sur sa voiture. Il avait également tenté de contacter la fille de 16 ans du plaignant pour entrer en contact avec sa mère.
Il avait fini par appeler « anonymement » l’employeur de la jeune femme pour lui dire qu’elle « fumait de la drogue »; cela lui avait valu d’être « convoqué par sa hiérarchie » et d’être « rappelé à l’ordre », a confirmé son avocat Me Franck-Olivier Ardouin.
L’ancien policier était déjà connu de la justice : il a été condamné en février 2021 par le même tribunal correctionnel pour avoir menacé de mort une cantinière de Pannecé, qu’il accusait d’avoir « battu » son fils âgé de 5 ans.
Il « étudie la possibilité » de déménager en Vendée

Il a également été reconnu coupable en septembre 2020 des « harcèlements » et « violences » qu’il avait infligés en 2019 à un autre ex-concubin alors que tous deux résidaient encore dans le secteur des Vallons-de-l’Erdre : il était venu espionner ce employée du restaurant alors qu’elle était restée un soir pour « faire de la paperasse » et « discuter » avec un collègue. Caché derrière une fenêtre, il est alors ressorti lorsqu’il a vu son collègue poser sa main sur la cuisse de son partenaire.
S’en est suivi une nuit cauchemardesque pour la victime, littéralement « pétrifiée » à sa vue : l’ancien policier a exigé la vente du domicile conjugal et « 30 000 € » pour les travaux qu’il avait effectués à l’intérieur. , sinon il a promis de ‘pourrir sa vie' ». Elle avait également été détenue « pendant vingt minutes sous une douche froide », « saisie par la gorge » et avait « tout un flacon de gel douche déversé sur la tête », a-t-elle déclaré. .
Ce n’est pas la première fois qu’il a des problèmes avec une rupture.
Le défenseur lui avait de son côté souligné que le harcèlement de la plaignante l’avait été pour une « durée limitée » de trois semaines. Les faits ne se reproduiront normalement pas, selon lui, puisque son client « étudie la possibilité de déménager en Vendée pour trouver du travail ».
Pour autant, les ennuis judiciaires ne sont pas terminés pour lui : il a déjà été convoqué en mars 2023 pour répondre d’une « escroquerie » au préjudice de la victime de Rezé.