L’achat d’un véhicule d’occasion peut parfois être la source de très mauvaises surprises.
Soyez vigilant sur vos droits. Le vendeur professionnel est tenu de respecter certaines obligations qui protègent le consommateur.
Les véhicules destinés à la vente ou exposés à la vente doivent être munis d’une étiquette apposée sur le véhicule ou à proximité et portant, en caractères apparents et de mêmes dimensions, les mentions obligatoires suivantes :
– dénomination de vente : marque, type, modèle, version, éventuellement variante de modèle, mois et année de première mise en circulation ; – le kilométrage total couvert s’il s’agit d’un véhicule nouvellement acquis par le vendeur ou s’il peut être justifié. A défaut, le relevé du compteur kilométrique suivi de la mention « non garanti » ; – le prix de vente, toutes taxes comprises, effectivement payé par le consommateur, hors coût du certificat et hors frais d’enregistrement.
Ces mentions doivent être identiques à celles figurant sur les documents commerciaux (bon de commande, bon de livraison, facture) remis lors de la vente.
Un document écrit obligatoire doit vous être remis : bon de commande, bon de livraison ou facture.
Il doit inclure les informations suivantes :
– le nom de la vente ; – le mois et l’année de la première entrée dans le service ; – le kilométrage total couvert ou non garanti ; – les indications de prix ne doivent pas prêter à confusion pour le consommateur : il convient de préciser notamment le coût détaillé des services complémentaires payants ; le prix doit être indiqué TTC ; – le délai de livraison doit être indiqué. Elle constitue une des clauses du contrat et son non-respect autorise l’acheteur à résilier la vente ; – le mode de financement : préciser sur le bon de commande « au comptant » (sans crédit) ou « à crédit » (par un organisme de crédit proposé par le vendeur ou choisi par le client). En cas de recours au crédit, la vente est conditionnée à l’obtention du prêt : le consommateur dispose d’un délai de rétractation de 14 jours après signature de l’offre de pré-crédit.
Avant la conclusion du contrat de vente, pour tout véhicule de plus de 4 ans, un rapport de contrôle technique doit être remis au consommateur.
Doit être établi depuis moins de 6 mois. Il convient de préciser sur le bon de commande la date de livraison de ce document.
Le rapport de contrôle technique renseigne avant la vente sur l’état des dispositifs de sécurité de la voiture. Il ne couvre que certains points de contrôle (châssis, suspension, essieux, direction, freinage, éclairage, roues, carrosserie, équipements).
Au vu du rapport technique, l’acheteur peut refuser l’achat du véhicule.
La remise du rapport de contrôle technique après la vente (au moment de la livraison par exemple) constitue une infraction pénale.
Le vendeur doit fournir à l’acheteur l’attestation d’état administratif issue de la base de données Histo Vec et les documents nécessaires à l’utilisation du véhicule :
– attestation de déclaration de mutation (document Cerfa n° 13754*02 du ministère de l’Intérieur) ; – le certificat d’immatriculation (papier gris) découpé et portant la mention « cédé ou cédé » suivi de la signature du vendeur – une attestation de non opposition au transfert du certificat d’immatriculation, qui assure le paiement par l’ancien propriétaire de son amendes ; – attestation de nantissement ou de non-nantissement datant de moins d’un mois ; – certificat de contrôle technique datant de moins de 6 mois ; – certificat de garantie commerciale, le cas échéant.
Examiner la carrosserie, le moteur, l’intérieur de la voiture Consulter le carnet d’entretien et les factures des interventions effectuées. Aucune disposition réglementaire n’oblige le vendeur à présenter ces documents. Il appartient à l’acheteur de les demander : ils constituent une information importante sur l’historique du véhicule et son utilisation.Notez le relevé du compteur kilométrique et comparez-le avec celui donné par le vendeur et avec celui mentionné sur les facteurs d’entretien. . à condition de détecter d’éventuelles anomalies ; Tester le véhicule pour vérifier le fonctionnement du moteur, la tenue de route, les freins, l’embrayage, etc. Consultez le site du Ministère de l’Intérieur pour connaître l’historique des véhicules HistoVec.interieur.gouv. en
La garantie légale des vices cachés s’applique tant que le défaut est grave et empêche l’utilisation normale du véhicule. Il doit être prouvé que le défaut était caché et qu’il existait avant l’achat. Si une action en justice est intentée, elle doit être faite rapidement.
La garantie dite commerciale du constructeur couvre certains défauts et pièces défectueuses pendant une durée limitée (6 mois, un an). L’étendue de cette garantie est indiquée sur le bon de commande.
: DGCCRF Fiche pratique sur les obligations du vendeur d’un véhicule d’occasion à partir de septembre 2020
Comment être vendeur Porsche ?

Le plus important est d’avoir une expérience professionnelle réussie, il faut donc être au bon endroit au bon moment. Je ne pense pas qu’on puisse attendre un an pour une place chez Porsche, d’abord trouver une place chez un constructeur généraliste (ou pas) pour apprendre tout le métier.
Quel est le salaire d’un vendeur de voitures ? Un vendeur automobile débutant démarre généralement avec un salaire composé d’une partie fixe correspondant au Smic et d’une partie variable liée aux produits vendus. Un profil avec plus d’expérience peut atteindre 3 000 euros bruts par mois, commissions comprises.
Quel est le salaire d’un vendeur chez Porsche ?
Combien gagne un vendeur Porsche ? Les salaires des vendeurs chez Porsche peuvent aller de 3 664 € à 93 219 €.
Quels sont les vices cachés sur une voiture d’occasion ?

On parle de vice caché lorsque le vendeur ne l’a pas caché exprès à l’acheteur, c’est-à-dire lorsqu’il ne connaissait pas lui-même la présence du vice lorsqu’il a vendu le véhicule. A l’inverse, si le vendeur a volontairement dissimulé le vice, on parle alors de dol ou de vice de consentement.
Qu’est-ce qu’un vice caché pour une voiture ? Le vice caché désigne un défaut présent sur la voiture, non visible au moment de l’achat, qui était déjà présent au moment de la vente et qui n’avait pas été déclaré par le vendeur.