À compter du 1er février 2023, les taux d’usure des prêts hypothécaires seront mis à jour mensuellement plutôt que trimestriellement. Avec cette mesure, il sera possible de débloquer l’accès aux prêts bancaires ; cela affectera également votre assurance de prêt, un coût qui est forcément inclus dans les frais d’obtention d’un crédit.
Taux d’usure mensualisé
La Banque de France, en concertation avec les professionnels du crédit (banques et courtiers), a décidé de procéder à une révision mensuelle des taux d’usure à partir du 1er février prochain, au lieu d’une revalorisation trimestrielle. Cette mesure sera mise en œuvre temporairement jusqu’au 1er juillet 2023 et devrait permettre de fluidifier le marché du crédit immobilier, marché bloqué depuis près de six mois en raison de la lenteur d’un système réglementaire inadapté à la hausse continue des taux d’intérêt.
Actuellement, le taux d’usure des prêts de 20 ans et plus est fixé à 3,57 %. Les professionnels tablent sur un taux légal maximum en période de pointe de 3,75% au 1er février et 3,95% en mars.
Revers de la médaille, le rythme des dépenses mensuelles fera monter les taux des crédits immobiliers en 2023. Ceux-ci pourraient atteindre 3,50 % à partir de juin, voire 4 % à l’approche de juin pour l’été selon les prévisions des courtiers. Un crédit immobilier sera plus cher en 2023, mais au moins il sera accessible grâce à une hausse plus rapide de l’usure.
Assurance emprunteur : frais inclus dans le taux maximum autorisé
Le taux d’actualisation représente le taux annuel effectif annuel ou le TAEG maximum que la banque ne peut pas dépasser lors de l’octroi d’un crédit immobilier. Les banques ne peuvent pas présenter d’offres de prêt dont le TAP dépasse ne serait-ce qu’un point de la limite de service maximale.
Lors d’une demande de prêt, l’emprunteur est souvent focalisé sur le taux d’intérêt, une valeur que les banques mettent en avant pour se différencier de la concurrence. Les intérêts ne représentent qu’une partie du coût d’un prêt hypothécaire. Le TAEG, qui représente le coût total du crédit, comprend l’ensemble des frais facturés par le prêteur pour l’octroi d’un financement :
L’assurance représente en moyenne un tiers du coût total d’un prêt hypothécaire, juste derrière les intérêts. Voyons comment le calcul du taux d’usure mensuel affectera l’accès à l’assurance.
Taux d’usure tous les mois : une plus grande place pour l’assurance emprunteur
Les personnes qui ont des risques plus importants pour des raisons professionnelles ou médicales, voire à cause de pratiques dangereuses (sports à risques), paient au prix fort leur assurance de prêt. L’augmentation du risque augmente la prime d’assurance, ce qui, dans les cas extrêmes, peut vous empêcher d’obtenir un crédit en raison d’un TAEG supérieur au taux de dépense.
Ces profils sont les premiers concernés par l’effet ciseau. En raison d’une augmentation du taux d’intérêt, ils retirent le financement bancaire, car le TAEG dépasse immédiatement le montant maximum autorisé, et ils doivent attendre le trimestre suivant pour refaire une demande de crédit. Des augmentations de taux plus fréquentes leur donneront plus de liberté pour présenter leur cas.
En période de hausse continue des taux d’intérêt, le paiement mensuel du taux de consommation permettra à tous les profils, qu’ils soient standards ou à risque, de profiter d’une fenêtre d’opportunité de quelques jours en début de mois au lieu d’une simple quelques jours. en début de mandat. N’oubliez pas que l’assurance de prêt se négocie et est à ce jour le seul levier pour économiser sur un crédit immobilier.
Comparez les offres avec un comparateur d’assurance prêt immobilier pour trouver la formule la plus compétitive en fonction des exigences de garantie de votre banque. L’assurance proposée par les prestataires de services alternatifs est jusqu’à trois fois moins chère que les contrats bancaires. Consultez notre baromètre du pouvoir d’achat immobilier pour mesurer l’intérêt financier de la délégation d’assurance de prêt, et pensez à solliciter les services d’un courtier en assurance de prêt immobilier pour vous accompagner dans toutes vos démarches de souscription ou de représentation.
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Mutuelle santé : les tarifs augmentent de 7,1% en 2023
Selon une enquête menée par l’UFC-Que Choisir, les tarifs des complémentaires santé devraient augmenter de 7,1 % entre 2022 et 2023. Une hausse très forte et supérieure à l’inflation. Pour lutter contre cette augmentation sans précédent, faites jouer la concurrence et changez si votre contrat actuel ne vous convient plus. Joint : ça brûle en 2023 ! En début d’année, la Mutualité française, qui fédère la plupart des entreprises paritaires de santé, annonçait une forte hausse des tarifs en 2023. Le chiffre avancé était de + 4,7 %. C’est à côté de la plaque ! L’association UFC-Que Choisir a analysé 594 contrats individuels, liés à 128 organismes complémentaires de santé, et a évalué la hausse des tarifs pour 2023 à 7,1% par rapport à 2022. Cela représente une augmentation médiane des cotisations de 126 € par an et pour 20% des assurés, la majoration est supérieure à 240 €. Parmi les trois familles d’organismes complémentaires de santé, les assureurs sont ceux qui augmentent le plus les primes (+9%), devant les caisses d’épargne (+8,8%). Les conversations seraient presque de bons élèves avec une progression moyenne de +6,9%. Cette distinction peut également se faire au niveau du taux de rendement ou de redistribution, c’est-à-dire ratio prestations versées/primes perçues : la mutuelle est toujours le meilleur organisme de remboursement. UFC-Que Choisir se concentre notamment sur les trois leaders du marché qui ont eu la main lourde : +9,7% pour Axa, +9,1% pour Harmonie Mutuelle, et +7,2% pour Malakoff Médéric. La hausse des tarifs de la complémentaire santé individuelle est particulièrement importante depuis 2019 : +23%, un taux deux fois plus élevé que le taux d’inflation sur cette période (+10,6%). En 2022, l’inflation a atteint 5,2 %. Manque d’information sur l’augmentation des prix L’assurance complémentaire santé Plutôt que de démentir une augmentation annuelle massive, l’UFC-Que Choisir fustige les organismes ristes sans en avertir leurs assurés. Aucun des avis de déchéance analysés ne mentionne la hausse tarifaire en euros ou en pourcentage, ni même le taux de redistribution, ce qui est préjudiciable à l’assuré puisque le contrat se renouvelle automatiquement chaque année selon le principe du renouvellement tacite. Le manque de lisibilité et de transparence des contrats complémentaires santé est à nouveau sous le feu des critiques. Pourtant, les organismes se sont engagés de longue date à faire des efforts dans ce domaine, sans compter qu’ils avaient l’obligation réglementaire depuis le 1er septembre 2020 d’informer leurs clients du taux de redistribution. Pour protéger la hausse des prix, les organismes promeuvent la Réforme 100% Santé, un système qui permet de rembourser intégralement les frais optiques, dentaires (prothèses) et audiologiques, grâce à l’accès à des paniers de soins sans surcoût. dépenses. Cette réforme visait à réduire les dépenses d’optique, qui ne tenaient pas compte du manque de coopération des opticiens : en 2022, plus de la moitié d’entre eux ne respectaient pas leur obligation d’inclure au moins un devis présent avec une offre à 100 %. Il en résulte une augmentation de 18 € du solde à payer en optique à partir de 2019, par rapport à l’objectif de la réforme tel qu’il est actuellement. L’UFC-Que Coisir réclame un encadrement des préavis de résiliation, « afin qu’ils reflètent clairement les hausses de prix et la performance des organismes ». Comparez les tarifs des mutuelles Comment lutter contre cette spirale inflationniste des tarifs des complémentaires santé ? En mettant en concurrence les offres grâce au comparateur antiph santé comprenant Si vous estimez que vous payez trop cher, que les garanties ne sont plus adaptées à vos besoins de santé, ou/et que le service est défaillant, résiliez votre contrat actuel et choisissez une formule plus compétitive. A partir de décembre 2020, vous avez le droit de changer de mutuelle à tout moment après un an de souscription. Vous échappez au renouvellement implicite qui vous oblige à donner une année supplémentaire à une formule qui ne vous convient plus, et vous n’avez aucune raison à donner. En comparant les meilleures offres, vous pouvez économiser jusqu’à 200 € par an à garanties équivalentes. Le marché de la complémentaire santé est immense ; ne perdez pas votre droit de changer à tout moment pour mieux maîtriser votre budget santé.
Taux d’usure mensuel: les taux de crédit immobilier vont-ils s’envoler en 2023 ?
La Banque de France a décidé de payer mensuellement les taux d’intérêt des crédits immobiliers à partir du 1er février, pour une durée temporaire de six mois. Cela débloquera l’accès aux prêts bancaires, mais conduira également à une hausse plus rapide des taux d’intérêt. Explications. Un nouveau taux d’usure tous les mois Dès le 1er février prochain, les taux d’usure associés aux crédits immobiliers seront mensuels et ne seront plus fixés tous les trimestres. Jusqu’à présent, les taux d’usure étaient définis tous les trois mois par la Banque de France sur la base des taux moyens pratiqués par les banques de détail, et majorés d’un tiers. L’année 2022 a montré que ce rythme trimestriel, trop lent, ne permet pas de corréler les taux d’usure avec les taux du marché, qui n’ont cessé de monter au fil des mois, entraînant là le plus grand nombre de rejets depuis l’été dernier. Rappelons que le taux de dépense fait référence au TAEG (Taux Effectif Annuel Global), ce taux « tout compris » qui comprend tous les frais liés à l’obtention d’un crédit immobilier, à savoir : les intérêts représentés par le taux nominal la garantie (hypothèque, privilège du prêteur la trésorerie ou garantie bancaire) frais de dossier primes d’assurance de prêt. Le cas échéant, les frais d’ouverture et de tenue de compte, les frais d’expertise immobilière et d’actions s’ajoutent au TAEG si le prêt est souscrit dans une banque mutualiste. Selon la jurisprudence, la commission du courtier n’est pas intégrée, car le mandat de courtage est une décision personnelle de l’emprunteur et non une obligation bancaire. Actuellement, le taux d’usure des prêts immobiliers d’une durée de 20 ans et plus est fixé à 3,57 %. Selon les prévisions des brokers, il pourrait remonter autour de 3,75% au 1er février, puis à 3,95% en mars. Prêt immobilier plus accessible I bh S’appliquant de manière temporaire jusqu’au 1er juillet 2023, le paiement mensuel du taux de traitement est accueilli avec soulagement par les emprunteurs, mais aussi par les professionnels de l’immobilier et du crédit, courtiers en tête. Les institutions financières sont intervenues à maintes reprises pour sensibiliser les institutions financières aux effets dévastateurs d’un gel des marchés. L’effort sera payant. De nombreuses banques ont été contraintes de fermer le robinet des prêts hypothécaires en raison de retards d’ajustement administratif. La limite d’usure les a empêchés d’augmenter les taux de prêt en réponse à l’évolution des conditions monétaires. Le résultat est éloquent : selon les derniers chiffres de l’Observatoire Crédit Logement, la production de crédits a diminué de 43 % au quatrième trimestre 2022, et de 20,5 % sur un an (en nombre de crédits accordés), une première depuis 2008. crise, pire que lors du premier confinement au printemps 2020 en raison de la crise sanitaire du Covid-19. Dès lors, l’accès au crédit immobilier sera ouvert à des milliers de familles jusqu’alors entravées par une réglementation dépassée. Beaucoup attendaient la prochaine revue trimestrielle de l’usure pour déposer à nouveau leur dossier, espérant que l’effet ciseau ne retarderait pas à nouveau leur projet immobilier. Vers une accélération de la hausse des taux débiteurs Le paiement mensuel du taux d’usure à partir du 1er février fluidifiera un marché du crédit dysfonctionnel, mais générera une hausse plus forte des taux d’intérêt. La hausse plus fréquente du taux d’usure permettra aux banques d’ajuster plus régulièrement leurs grilles tarifaires, afin de retrouver la rentabilité relative qu’elles ont perdue sur les nouveaux crédits. Ils pourront fixer le prix de l’hypothèque à un prix qui correspond aux contraintes financières il a huit s. Le crédit redevient accessible, mais plus cher. À quoi devons-nous nous attendre ? Les prévisions des courtiers ne sont pas sur la même ligne. Certains s’attendent à un taux moyen sur 20 ans de 3,50 % en juin, d’autres tablent sur 4 % dès l’été. Quel que soit le chiffre, il reste inférieur à l’inflation (5,2 % sur un an en 2022). Donc un prêt ne coûte rien, et même avec un taux de 4%, c’est mieux que de renoncer à son projet immobilier. Il faut ajouter que les rendements des placements réglementés sont encore modérés et également bien inférieurs à l’inflation (3 % dès le 1er février pour le Livret A). Il est moins coûteux de s’endetter en période d’inflation, et les économies ne valent pas la peine. Cependant, la hausse des taux d’intérêt réduit le pouvoir d’achat immobilier des ménages. Pour compenser une hausse de 1 % des taux de crédit, il faudrait une baisse d’environ 7 à 8 % des prix de l’immobilier. Sans anticiper un retournement du marché immobilier en 2023, une baisse des prix sur le marché ancien est attendue en 2023, dans une fourchette assez large qui va de -3% à -10% selon les professionnels.
Taux d’usure, apport personnel, épargne de précaution : comment obtenir son prêt immobilier en 2023 ?
L’accès au crédit immobilier est devenu difficile depuis l’été 2022. Pour faire face à la forte hausse des taux de crédit et au plafond de l’usure, les emprunteurs doivent renforcer leur solvabilité et présenter un apport personnel conséquent, deux fois plus important qu’une épargne de précaution. Magnolia.fr vous dit tout sur les conditions de prêt en ce début d’année 2023. Enregistrez un apport personnel En regardant dans le rétroviseur, on s’aperçoit que les taux ont plus que doublé depuis fin 2021 : à l’époque, il était courant d’emprunter au taux brut de 1 % sur cette échéance. Face à l’augmentation du coût de l’argent, conjuguée aux normes d’octroi de crédits immobiliers qui interdisent un prêt sur 25 ans et dépassent un taux d’endettement de 35% (basé sur le revenu net, assurance de prêt comprise), les banques deviennent de plus en plus nombreuses. exigeant. -à-vis de la famille emprunteuse. D’autant que les prix de l’immobilier ne baissent pas ou peu : les prix des anciens prix ont augmenté en moyenne de 6,4% en 2022. L’apport personnel augmente très fortement en 2022 et selon les derniers chiffres du courtier Cafpi, le record a été atteint avec une moyenne désormais supérieure à 60 000 € par crédit immobilier pour un primo-accédant. La moyenne cache bien sûr des différences liées au coût élevé de l’immobilier. En Île-de-France, région où les prix moyens sont les plus élevés, l’apport personnel dépasse 86 000 €, soit près de 20 % du volume des transactions. Dans les Hauts-de-France et la région Grand Est, changez La mise de départ est comprise entre 36 000 € et 38 000 €. Cependant, les progrès les plus importants sont réalisés dans la région du Sud-Est. , passant de 60 000 € à 76 000 € en un an. L’épargne de précaution imposée L’apport personnel a pour vertu de réduire le recours au crédit bancaire et, par conséquent, de minimiser les risques pris par l’emprunteur. Elle réduit également la durée de remboursement, ce qui fait baisser le taux d’emprunt. Mais pour sécuriser davantage les sommes prêtées, les banques sont encore plus strictes en exigeant une épargne de précaution. Il n’est pas nécessaire de consacrer toute son épargne à la constitution d’apport personnel, car il faut conserver au minimum une épargne résiduelle égale à une année de mensualités de crédit pour rassurer le banquier. C’est un autre avis rendu par le courtier Cafpi ces derniers mois. Ajoutez votre apport personnel à l’épargne salariale et conservez une épargne de précaution suffisante qui pourrait intervenir en cas de coup dur. Les banques sont plus réticentes à accorder des crédits immobiliers dans un contexte où le pouvoir d’achat a fortement baissé en raison de la hausse de l’inflation. Ils demandent désormais à l’emprunteur de sécuriser son crédit avec 4 types de garantie : L’assurance prêt immobilier qui intervient en cas d’aléas de la vie (décès, invalidité et incapacité) L’hypothèque, privilège du prêteur ou caution en indemnisation des défauts de paiement L’apport personnel et l’épargne de précaution qui témoignent de l’effort financier de l’emprunteur pour monter son projet immobilier. Taux d’intérêt mensuel au 1er février 2023 Accès à un resserrement du crédit en 2022 en raison d’un problème de réglementation : les taux d’usure empêchent les prêts car ils restent gelés pour tr mois, incapable de répondre à la hausse continue des taux d’intérêt. Souvent connue des courtiers en crédit, mais aussi des banques et des notaires, la Banque de Fr s’est entendue la semaine dernière pour procéder à un ajustement temporaire : à partir du 1er février 2023, le taux effectif se poursuivra mensuellement jusqu’à la fin du mois de juin 2023. Une aubaine pour les professionnels du crédit et de l’immobilier qui permettront de déverrouiller le verrou tous les mois. De 3,57% pour les prêts d’une durée de 20 ans et plus, le taux d’intérêt devrait passer à 3,75% au 1er février et 3,95% au 1er mars, selon les prévisions du courtier Cafpi. Le paiement mensuel du taux d’intérêt aura également pour effet d’accélérer la hausse des taux débiteurs, les banques bénéficiant d’une plus grande latitude pour ajuster leurs grilles tarifaires en fonction des contraintes monétaires. C’est le revers de la médaille pour accéder plus facilement au crédit, ce qui peut sembler paradoxal, mais s’explique par une révision du taux maximum légal à l’avenir plus rapide. Un crédit immobilier coûtera plus cher en 2023 ! Économisez sur l’assurance de prêt, seul levier pour réduire le coût de votre prêt et rester sous les dépenses.