Enregistrement de l’apport personnel à l’achat d’un bien

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Selon le dernier rapport du CSA/Observatoire Crédit Logement, la contribution personnelle moyenne des prêteurs français à la vente de maisons a augmenté de 12,3% en un an, ce qui reflète les difficultés des familles à obtenir un crédit.

L’apport personnel en hausse de 43,5 % depuis 2019

Selon le dernier rapport trimestriel de l’Observatoire CSA/Crédit Logement publié le 17 janvier, le montant moyen de remboursement pour la vente d’un bien immobilier a atteint un nouveau record. Au 31 décembre 2022, il a augmenté de 12,3% par rapport à l’année dernière, après avoir déjà augmenté de 13,2% en 2021. Cette croissance de l’apport personnel moyen montre à nouveau les difficultés des familles à obtenir un prêt immobilier, dues notamment à la hausse des taux d’intérêt.

Le dernier rapport de l’Observatoire CSA/Crédit Logement montrait qu’au quatrième trimestre 2022, l’acompte moyen sur les ventes immobilières était supérieur de 43,5% à celui de la même période. En 2019, lorsque le marché du crédit a augmenté. À cette époque, les taux d’intérêt étaient très bas et les exigences de déclassement des banques étaient très faibles. Cependant, depuis lors, avec la hausse des taux d’intérêt et les restrictions de taux d’intérêt, la situation s’est détériorée pour les emprunteurs.

En témoigne le fait qu’entre 2019 et fin 2022, le montant supplémentaire de la contribution moyenne estimée au CSA/Crédit Logement équivaut à sept mois de revenus pour un emprunteur ayant un salaire inférieur à trois Smic et 1,5 mois de son salaire. les emprunteurs qui gagnent 5 Smic ou plus sur la même période.

Un apport moyen de 60 000 euros

Selon l’étude de l’inspecteur, le montant moyen de l’apport personnel à l’achat d’un bien immobilier a atteint un nouveau record, sans toutefois pouvoir fournir une estimation précise. Le réseau de courtage Cafpi estimait en novembre 2022 que le montant était de 60 039 euros pour un primo-accédant, soit une augmentation de 20 % par rapport à l’an dernier. Ce changement affecte tous les types d’emprunteurs, y compris les acheteurs et les investisseurs à nouveau. Cela est principalement dû au problème d’obtention de crédit pour les familles ces derniers mois.

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Avec la hausse rapide des taux d’intérêt au cours de la dernière année, les emprunteurs ont souvent dû puiser dans leur épargne pour effectuer des paiements, augmentant ainsi les chances de voir leur demande de prêt approuvée.

Une autre explication possible de la hausse de l’apport personnel moyen à l’achat d’un bien immobilier est la hausse de l’épargne en France pendant la crise sanitaire. Selon la Banque de France, l’épargne financière des ménages a atteint 142 milliards d’euros entre mars 2020 et octobre 2021. Cette épargne limitée a conduit à un montant de cotisation raisonnablement élevé en 2022.

Un accès au crédit toujours plus compliqué

La situation pourrait également s’aggraver dans les mois à venir, les taux d’intérêt ayant atteint leur plus haut niveau en janvier et devraient se maintenir. Le courtier VousFinancer prédit même un taux moyen de 4% pour les prêts de 20 ans et plus fin 2023, ce qui aura pour conséquence de réduire encore plus le pouvoir d’emprunt des ménages et d’obliger les emprunteurs à constituer un apport très important pour obtenir un crédit .

La seule bonne nouvelle dans cette mauvaise conjoncture est que la Banque de France a accepté des mensualités d’intérêts pour ouvrir le marché du crédit. Cette évolution devrait permettre aux banques de mettre à jour leurs taux chaque mois et d’accepter davantage de demandes de crédit.

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