Au-delà de l’argent emprunté, il y a un certain nombre de coûts supplémentaires à prendre en compte lors de la souscription d’un prêt hypothécaire. Il est important de prévoir le coût de ces frais qui s’ajoutent à l’hypothèque pour acheter une maison ou un appartement.
Les frais de notaire ou frais d’acquisition
Lors d’un achat immobilier, la signature chez le notaire de l’acte authentique de vente est une étape incontournable. Les frais de notaire, autrement appelés frais d’acquisition, sont donc obligatoires et correspondent majoritairement à des droits de mutation. L’autre partie des frais est constituée par les frais de notaire ou émoluments, c’est-à-dire la rémunération qui lui est due à l’issue de la transaction. A noter que le montant des frais de notaire varie selon la localisation et le type de bien :
Assurance de prêt et autres frais bancaires
Si la souscription d’un contrat d’assurance emprunteur n’est pas obligatoire, elle est systématiquement exigée par les banques pour la constitution d’un crédit immobilier. Après tout, l’assurance sert de garantie pour les banques et aussi pour l’emprunteur. Elle vous permet d’être couvert en cas de décès, de perte totale et irréversible d’autonomie, d’incapacité permanente totale, de capacité totale de travail, et parfois aussi de perte d’emploi.
Cette couverture indispensable a cependant un coût car l’assurance emprunteur peut représenter jusqu’au tiers du montant du crédit immobilier. C’est donc un élément à ne pas négliger lors de la mise en place d’un projet immobilier. De nombreux facteurs entrent en ligne de compte dans le calcul du prix d’une assurance emprunteur comme le montant et la durée du prêt, mais aussi l’âge de l’emprunteur, son état de santé ou encore sa profession.
En se lançant dans la compétition, il est cependant possible de faire baisser le coût de cette assurance.
Les autres frais annexes
D’autres frais accessoires viennent s’ajouter à la liste des frais liés à l’hypothèque. Ces frais de garantie sont complémentaires à l’assurance de prêt et permettent à la banque d’assurer le remboursement du montant prêté. Pour limiter le risque de défaillance, l’établissement bancaire exige une garantie, qui prend le plus souvent la forme d’une caution ou d’une hypothèque.
De plus, vous devrez également vous acquitter de frais d’agence si la recherche de la perle rare a été effectuée par un agent immobilier.
Enfin, lors de la constitution d’un dossier de demande de prêt, les banques peuvent également appliquer des frais de traitement. Celles-ci ne dépassent généralement pas 1% du montant de l’hypothèque et sont négociables.
Enfin, si vous faites appel à un courtier pour trouver le meilleur crédit immobilier et contracter le prêt aux meilleures conditions, des frais vous seront facturés et ils s’élèvent généralement à 0,5 voire 1%.
Dans le contexte actuel de hausse des taux de crédit immobilier, il est recommandé de faire appel à un courtier spécialisé. Cet expert saura optimiser les chances de financement d’un emprunteur.
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