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La MAIF a annoncé le mois dernier qu’elle limiterait la hausse de ses tarifs d’assurance auto à 2 % en 2023. En revanche, chez les autres assureurs, la hausse devrait être plus importante. En effet, les assureurs se sont engagés à maintenir la hausse des primes en dessous de l’inflation, ce qui pourrait toutefois les laisser ouverts à une hausse de 5 %, comme certaines prévisions l’avaient prédit. A quelques semaines de la fin de l’année, Assurland fait le point sur les différentes estimations de prix, et les solutions pour préserver votre budget auto.
Des prévisions qui oscillent entre +2 et +5 %
De combien sera l’augmentation ? C’est la seule question que se posent désormais les assurés alors que la fin de l’année approche et que les différentes prévisions se succèdent. Début septembre, notre IPAP (Individual Insurance Price Index, qui gère 6 millions de tarifs) prévoyait une augmentation de 2,5 % à 3 % des primes d’assurance automobile.
Plus tard, début novembre, c’est autour de l’association de consommateurs UFC-Que Choisir d’alerter sur une hausse des prix en 2023, chiffrée entre +2% et +3%. Enfin, le tour du cabinet est Facts & Des chiffres, spécialisés dans le secteur de l’assurance et de la protection sociale, pour prendre la parole, annonçant une hausse encore plus importante : entre +3% et +5%.
Si les prévisions d’inflation des prix oscillent ainsi entre +2% et +5%, les raisons invoquées par ces différents acteurs d’en face seront sensiblement les mêmes, avec cette certitude : les primes automobiles augmenteront à partir de janvier. Quatre grandes explications sont avancées : les augmentations concomitantes du nombre de sinistres, du prix des pièces détachées, de la valeur des voitures et des catastrophes naturelles.
Des sinistres plus nombreux…
En matière d’accidents de la route, après une année 2020 calme liée aux restrictions, la sinistralité a bien augmenté cette année. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, les décès sur les routes ont augmenté de 25 % au dernier semestre (par rapport à 2021), et de 3 % par rapport au premier semestre 2019 (servant de référence à la pré-crise sanitaire). . Ces chiffres en hausse entraînent donc une augmentation de la rémunération des assureurs, ce qui se répercute sur les prix.
A noter également qu’outre les accidents de la route, l’année 2022 a également été historique en termes d’aléas climatiques (tempêtes, inondations, sécheresse, incendies, etc.). Cependant, ces sinistres, qui impactent bien entendu les primes d’assurance habitation, peuvent également concerner les véhicules : ainsi la garantie catastrophes naturelles est incluse dans de nombreux contrats. Pour l’année 2023, la facture totale des dommages est estimée à 1,3 milliard d’euros, contre 600 millions d’euros pour 2020 et 2021.
… et plus coûteux pour les assureurs
Le nombre de sinistres augmente, mais les voitures deviennent de plus en plus chères à réparer. Selon les données de la SRA, le prix des pièces détachées a augmenté de 10 % au cours des douze derniers mois, contre 2,2 % en 2021. Parmi ces pièces, on note une augmentation significative des pare-brise, par exemple, liée au contexte. la guerre en Ukraine. Le gaz est en effet nécessaire à la fabrication du verre, et tous les équipementiers sont également pénalisés par l’augmentation de leurs factures d’énergie et de transport.
Enfin, plus structurellement, les véhicules eux-mêmes deviennent plus chers à l’achat. Les nouvelles technologies embarquées font grimper le prix moyen des voitures, notamment celles équipées de nouvelles motorisations électriques et hybrides, de plus en plus populaires, sans oublier les nouveaux équipements de sécurité (adaptateur de vitesse intelligent, boîte noire, etc.) En France, en dix ans, le prix moyen d’un véhicule est passé de 20 000 à 27 000 euros (Données AAA).
Comment éviter l’inflation ?
Ensemble, ces augmentations réduisent les coûts des assureurs. L’augmentation exacte des primes automobiles en 2023 dépendra des compagnies d’assurance et du respect de leur promesse de la maintenir en dessous de l’inflation. Pour lutter contre l’épidémie potentielle, les assurés ont la possibilité de se concurrencer et de profiter des prix des appels proposés aux nouveaux clients, notamment grâce à la loi Hamon, qui facilite la résiliation.
Certains assureurs ont déjà communiqué sur leurs tarifs 2023, et leur volonté de mettre en place une hausse modérée. C’est le cas de la MAIF qui se limitera à une hausse de prix de 2% sur ses contrats automobiles. Pour consulter gratuitement les tarifs des assureurs pour votre profil, vous pouvez passer par un comparateur en ligne.
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