Le design, de la Finlande au Brésil

En cette rentrée, vous êtes chatouillé par l’envie de trouver des objets déco pour embellir votre intérieur ? Voici deux ventes de design qui arrivent au bon moment. Organisés à Paris, les deux auront lieu le 15 septembre. Pour le premier, au nord, vers la Finlande. Les maisons de ventes Piasa et Annmaris présenteront des pièces créées entre 1920 et 1970. Parmi les plus de 200 lots proposés, un important ensemble de lampes, près de 70 pièces, signées Paav Tynell. C’est le cas d’une paire de suspensions (1945) en laiton, verre et métal émaillé (80 000 à 120 000 euros) et de deux lampadaires (1940) en laiton, rotin et lamelles de bois (25 000 à 35 000 euros). Ce catalogue contient une quinzaine de céramiques dessinées par Birger Kaipiainen, dont un bol (1960) décoré de fleurs (entre 10 000 et 15 000 euros). Pour la deuxième vente, partez vers le sud au Brésil. Artcurial propose des pièces de mobilier conçues par les grands noms du design « moderniste » des années 1950 aux années 1970, dont Joaquim Tenreiro et Jorge Zalszupin. Ils ont donné au design brésilien ses lettres de noblesse et l’ont rendu célèbre sur la scène internationale. Tout comme le célèbre architecte Oscar Niemeyer, dont la paire de chauffeuses (20 000 à 30 000 euros) sera proposée à la vente.
Clause bénéficiaire : une variante

Bien connue des assurés d’assurance-vie, la « clause bénéficiaire » permet de désigner librement la personne qui récupérera les fonds en cas de décès, le tout dans un environnement fiscal avantageux. En dehors de ce cas de figure classique et fréquent, rien ne vous empêche d’opter pour une « clause d’utilisation distincte ». Êtes-vous intéressé par cette variante? Cela permet aux enfants héritiers de recevoir plus qu’avec une clause standard. Précisions : selon la clause de partage, l’épargne est transmise en deux temps, le conjoint étant désigné comme bénéficiaire et les enfants comme nus-propriétaires. Dans un premier temps, après le décès du titulaire, le conjoint survivant dispose de la totalité du capital, c’est ce qu’on appelle le « quasi usufruitier ». Puis, après le décès de ce dernier, les enfants récupèrent le montant sans charge fiscale supplémentaire. « Ils bénéficient d’une fiscalité successorale avantageuse en matière d’assurance-vie, ainsi que d’une assiette fiscale réduite, qui ne correspond qu’à la valeur de la nue-propriété », explique Thibault Cassagne, ingénieur patrimoine à La Financière de l’Échiquier (LFDE).
Ce jeu en vaut la peine. Prenons l’exemple présenté par la LFDE : un couple marié avec deux enfants ; Un monsieur a 400 000 euros investis avant ses 70 ans dans un contrat d’assurance-vie. À sa mort, sa femme de 80 ans récupère l’argent. Si la clause est rédigée de manière classique, la dame obtient 400 000 euros d’exonération fiscale totale. Après son décès, chaque enfant perçoit 160 000 euros avec droits de succession sans exonérations particulières. En cas d’établissement d’une clause bénéficiaire distincte, après le décès du gentilhomme, l’épouse perçoit 386 700 euros, après déduction des impôts dus par les enfants des nus-propriétaires. Puis, au décès de ce dernier, les héritiers reçoivent la totalité du capital, soit 193 350 euros chacun, soit un gain de 33 350 euros par rapport au premier scénario.
Louer aux enchères

Avis aux propriétaires et locataires ! La plateforme Wizi propose depuis plusieurs semaines le service de location aux enchères. Ce concept unique permet aux propriétaires d’afficher le loyer de base dans leur annonce, avec la possibilité pour les locataires potentiels de faire des propositions de loyer de plus ou moins 20% par rapport au prix affiché. Le propriétaire est libre d’accepter ou de refuser ces offres. Cette solution permettrait une location rapide au juste prix tout en respectant la situation du marché à l’instant T. « Ces offres peuvent être faites par tranche de 10 euros. C’est une façon pour le bailleur de ne pas faire perdre quelques euros au locataire. Parce que parfois une petite remise vaut mieux que de longues vacances », explique Julien Lozano, co-fondateur de Wizi. Spécialisée depuis 2017 dans la gestion locative, cette start-up constate que les premiers biens loués avec ce système trouvaient preneurs 6% de plus que le loyer initial affiché. Même avec ces enchères, le contrôle des loyers est respecté dans les villes qui le pratiquent.
Cette villa du centre historique de La Rochelle est à vendre pour moins de 2 millions d’euros.
Ecrin spacieux à La Rochelle

La Rochelle cache des trésors immobiliers bien cachés, dont cette belle villa privée du XVIIIe siècle. Située dans le centre historique de la ville, cette propriété de 301 m2 sur trois étages a été entièrement rénovée. L’intérieur affiche les attributs du charme : un grand escalier en bois avec une rampe ouvragée, une succession de pièces de réception somptueuses, des hauteurs sous plafond dépassant les 3 mètres, des murs peints façon marbre et traités en trompe-l’œil et une verrière XXL. Exposée plein sud, cette maison jumelée de neuf pièces, dont six chambres, dispose d’un jardin, le tout à 300 mètres de la mer. Espaces Atypiques Charente-Maritime vous propose ce bien pour 1 980 000 €.
Faire le ménage dans ses assurances

La fidélité ne se paie pas en assurance ! Il n’est pas nécessaire de collecter les contrats (habitation, auto, moto, etc.) auprès du même assureur. L’expérience de travail ne donne pas droit à une réduction. Pire, les cotisations augmentent au fil des années, jusqu’à devenir plus chères que ce qui est proposé au nouvel assuré. En cette période où tout pousse, le nettoyage à façon est nécessaire car il crée de grosses économies. Selon une étude d’Assurland, en dix ans (entre 2010 et 2020) les primes d’assurance auto, multirisque habitation et assurance santé ont respectivement augmenté de 16%, 33% et 39%. Il est donc fortement conseillé de faire un état des lieux tous les trois ou quatre ans pour éliminer les contrats devenus inutiles, dupliqués ou surévalués. La loi autorise les licenciements sans préavis après un an. Pour trouver moins cher, il faudra faire jouer la concurrence. L’assurance emprunteur hypothécaire est aujourd’hui impactée par ce grand ménage. À partir du 1er septembre, les utilisateurs de prêts en cours peuvent à tout moment changer de couverture pour une autre contrepartie moins chère.
Viser des entreprises qui ont la cote
En matière d’investissement, la notion de réussite financière est importante, mais ce critère de base, nécessaire, ne suffit plus. Les épargnants sont de plus en plus attirés par des produits financiers durables et porteurs de sens. Ces types de produits sont identifiés par l’acronyme « ESG » qui signifie Environnement, Société et Gouvernance. Le portefeuille du fonds Human Xperience, que Carmignac a lancé ces dernières semaines, s’inscrit dans cette veine « responsable » et, surtout, marque la coche d’un « S ». Ce fonds d’actions mondiales a pour thème : investir dans des entreprises affichant des niveaux élevés de satisfaction des employés et des clients. « Au terme de nos nombreux filtres, nous obtenons un univers d’investissement de 200 sociétés avec un fort biais sectoriel (grande consommation, santé, luxe, etc.) et une répartition géographique dominée pour les deux tiers par l’Amérique du Nord », détaille Kevin Thozet, membre du comité d’investissement de Carmignac. Le portefeuille de ce fonds compte près de 40 lignes. La valeur unitaire de l’action est de 100 EUR avec une commission de gestion de 1,5 %. Risqué, ce fonds est noté 6 sur une échelle de 7. L’horizon de placement recommandé est de 5 ans minimum.